31/08/2011

Izaaki et ses sushi cacher.

Tant que je suis dans ma lancée, je continue à vous fournir des articles à la 2 4 6..

 
Donc j'en reviens à mon excursion d'une journée pour vous parler du restaurant Izaaki. Je ne suis pas une grande connaisseuse en restaurant parisien (n'en ayant testé que très peu, ma foi.. Le meilleur pour moi ayant été La Coupole) mais je sais quand j'aime ce qu'il y a dans mon assiette. Difficile question sushi, j'ai été ravie par Izaaki, petit restaurant asiatique non loin de la galerie Lafayette (métro Notre-Dame-de-Lorette selon leur site). Le décor est plutôt sympa (ni trop, ni trop peu, pas de chichi et j'adorais leur verre *.*) et l’accueil est digne d'une mamy gâteau en manque de ses petits-enfants. Si j'ai bien compris l'histoire, le patron est juif (nous supposons que sa femme aussi), ils ont des serveuses asiatiques, des cuistots d'on ne sait pas trop où avec une voix super aiguë et ce que j'ai pris pour des mexicains au départ sont en réalité des indiens et tout ce beau monde est d'une sympathie infinie. Bien plus gentils et serviables que le parigot qui nous a fait payer une bouteille d'eau le double de son prix et nous a jeté la monnaie comme on jette un os à un chien.  


Pawis, tu m'étonnwa toujouw ! 








Question bouffe : orgasme culinaire ! 
Je n'avais que 25€ à mettre dans mon repas de midi et je n'ai pas été déçue.
Mon choix : le menu au saumon.
On commence avec une soupe miso raisonnable mais bien préparée (je me réfère à ce "asiat-fast-food" bruxellois, j'ai nommé Anata qui reste dans mes moyens et qui n'est pas encore trop dégueu). Comparé à celle que j'ai l'habitude de boire, c'est vraiment moins salé et ça a beaucoup plus de saveur. (ha, les saveurs!) Avec ça, une salade de chou-carotte-concombre qui m'a fait tombé par terre. Un peu sûr mais vraiment rafraichissant entre deux plats.
Et puis le meilleur : les sushis \o/ Que dire si ce n'est que leur california roll étaient divins (je ne savais pas qu'on pouvait mettre autant de saveur dans un si petit truc *.*) et que les sashimi de saumon me donnaient l'impression de mordre dans un nuage tellement ils étaient moelleux. Même en ayant plus faim, j'ai terminé mon assiette jusqu'à la dernière miette. 
J'ai malheureusement dû me passer de dessert, manque de moyen et surtout manque de place dans mon estomac mais ils avaient l'air intéressants aussi. Ce sera donc pour une prochaine fois !


Site web (pas d'officiel?) : http://www.mangercacher.com/restaurant-cacher/izaaki.php

Le petit plus : ils font aussi les livraisons ! Mais jusqu'en Belgique ça va pas l'faire je crois. :D 
Le petit moins : vraiment rien à redire. Ha si, un de mes suhi n'était pas très bien roulé. C'tout. *.*

Lettre au père - Franz Kafka.

Ce petit ouvrage de très exactement 99 pages est une lettre que Kafka avait écrite à l'attention de son père mais qu'il ne trouva jamais le courage de lui envoyer. On ne peut que comprendre ce manque d'audace dés les premières lignes. En effet, qui aurait le cran d'étaler ainsi toute la complexité de ses rapports avec la personne qui l'a conçu? C'est un "récit" vraiment très poignant et difficile (pas difficile à lire mais plutôt à s'imaginer, enfin je me comprends). 
J'ai toujours vu Kafka comme un personnage complètement fou et solitaire, quelqu'un qui a ses lubies, ses "zines" et qui nous en fait part dans des histoires vraiment absurdes (La métamorphose et le Procès, pour ma part). Mais ici, j'ai eu le plaisir de le découvrir autrement. Ce n'est pas l'écrivain en marge de la société, abandonné de tous que je me figurais. C'était un homme assez bien entouré dont la famille était théoriquement (ou plutôt physiquement) unie. D'ailleurs il a presque eu une enfance ordinaire. Pourtant, il met le doigt sur quelque chose de particulier : on peut avoir manqué de rien et pourtant se sentir détruit. En expliquant les rapports qu'il entretenait avec son père, il nous rend compte de toute l'influence qu'une seule personne peut avoir sur une vie. D'ailleurs, cet ouvrage ne devrait pas être lu par les nouveaux papas car ils deviendraient à coup sur complètement fou et préféreraient s'enfuir plutôt que d'endosser une telle responsabilité. Il est plutôt à mettre entre les mains de tout ceux qui ne savent pas comment se comporter avec leur géniteur, peut-être comme exemple à ne pas suivre ou simplement pour se sentir moins seul dans leur désarroi. 
J'ai découvert un Kafka désespéré, paranoïaque, effrayé, toujours dans le doute et très peu sur de lui (ce qui a un coté très agaçant, je vous l'accorde). Quelqu'un dont le sentiment d'être un raté (sentiment largement entretenu par les propos de son paternel) a eu des répercutions tout au long de son existence et qui en a fait quelqu'un de malheureux jusqu'à la fin de ses jours (attention, ne pas prendre malheureux au pied de la lettre, il a eu de beaux jours aussi mais ne s'est jamais accompli comme il le désirait. Probablement par sa propre faute plus que celle de son père car au final, c'était de son propre ressort de vouloir s'en sortir au lieu de continuer à se morfondre. Mais bon.. Les gens et leur peur du changement..). Je ne passe pas en revue toute la lettre car il y a beaucoup de chose à dire et qu'il explique les implications de son éducation à bien des niveaux (mariage, religion, argent, choix du métier, etc) mais je le conseille vivement à ceux qui se sentent un peu paumé. Pour ma part, il m'a vraiment touchée.


Prochainement : Comment domestiquer son maître quand on est un chat (Monique Neubourg), Le livre coquin des filles (Candice Hill) ou Pourquoi j'ai mangé mon père (Roy Lewis). Je me tâte ! 

28/08/2011

Aout en Eclat ou des rencontres comme on en fait plus.


Et donc, c'est en faisant un micro-concert de xylophone-harmonica que vous avons attiré vers nous trois membres des Barrio Populo. Certainement les plus sympathiques et surtout les plus mignons. Haha ! Tout ça pour dire que la haine Puggyenne peut tisser des liens entre les gens mais nous a surtout permis de faire une belle rencontre ce soir. Merci les gars et merci Caro :)

16/08/2011

Scum Manifesto de Valerie Solanas (et du temps à perdre entre deux cours).

Je farfouillais dans le tiroir de ma table de nuit en quête d'allumettes quand je suis retombée sur une pile de lettres entassées dans un livre. Après m'être coincée le bras dans ce fichu meuble (je vous laisse le soin de m'imaginer à quatre pattes, le bras plongé dans ce bazar, en train de jurer comme un poissonnier) j'ai enfin su extirper le bouquin de tout ce bordel. Oh, surprise, un cadeau d'un ami ! [fine tartine de souvenirs] Certainement offert dans le but de me prévenir que tout les hommes sont des connards (mais ça mon cher, je le savais déjà). J'ai apprécié la lecture et je l'apprécie encore plus à présent.
Bon, pour ceux qui ne connaissent pas cette tendre Valérie, je vous laisse voyager sur wikipédia ou n'importe quel autre site qui vous dira qu'elle " est née le 9 avril 1936 à Ventnor City  (New Jersey, États-Unis), décédée le 26 avril 1988 à San Francisco (Californie), est une féministe américaine, connue pour son pamphlet SCUM Manifesto. Elle s'illustra également en essayant de tuer l'artiste américain Andy Warhol." Vous situez le personnage? Bien. 

Scum manifesto est un pamphlet féministe (non, c'est vrai?) qui a pour but de pousser les plus naïfs esprits à la révolution contre le sexe masculin (et la société en générale hein, autant tout faire d'un coup). Je le conseille vivement à toutes celles qui : ont dû subir les états d'esprits les plus lourds d'un paternel à la dérive, qui ont dû subir les petits copains imbéciles, qui ont été cocu (j'allais ajouter "sans raison valable" mais ne trouvant pas de raison valable je préfère m'abstenir), qui ont été battues, qui se font régulièrement draguer par la lie du sexe opposé, bref pour toutes celles qui ont eu l'intelligence de se rendre compte qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et que la phrase toute faite de "tous des connards sauf papa" ne peut exister car les papas sont aussi des connards à leur façon (aime-moi papaaaaaa).
Alors pour ce qui est de son analyse, ma foi, trèèèès pointue du statut biologique de l'homme, je n'ai pas du tout accroché. Enfin, ça m'a fait rire mais comme il en faut très peu pour me décrocher un sursaut de joie, ce n'est pas forcément glorieux.
« Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes. »

Oui, Valérie, je me suis fait la même remarque lors de mon cours de biologie en cinquième année ("hé mais en fait il vous manque une branche") mais Freud n'est pas de cet avis (voir le complexe d'Oedipe sur l'enfant de sexe féminin et son sentiment d'être incomplète), quant à moi, je ne pense pas que la probable infériorité de nos compagnons ait un quelconque rapport avec ce manquement.
Ensuite, ses considérations sont notre société me laissaient un peu partagée. Oui, elle a raison sur beaucoup de points mais c'est bien là le discours général d'une féministe. Alors je me suis un peu endormie sur cette partie comme devant un film que j'ai vu trois fois, 'voyez? Mais on apprécie toujours le spectacle de Don Quichotte devant son moulin. Au moins, elle s'est exprimée.

Moi ce que j'ai vraiment aimé c'est la solution qu'elle propose : 
« Les hommes irrationnels, les malades, ceux qui essaient de nier leur sous-humanité, en voyant les SCUM arriver sur eux comme une lame de fond, hurleront de terreur et s'agripperont aux Gros Lolos tremblotants de Grosse Mamma, mais les lolos ne les protégeront plus contre SCUM et Grosse Mamma s'accrochera à Gros Père qui sera recroquevillé dans un coin et chiera dans son slip dynam. Les hommes rationnels, eux, ne se débattront pas, ils ne lanceront pas de ruades, ne provoqueront pas de brouhaha pénible, ils resteront sagement assis, détendus, ils profiteront du spectacle et se laisseront dériver jusqu'à leur destin fatal. »

D'accord, c'est radical mais quand vous ne pouvez plus sortir de chez vous sans être soumise au jugement du pénis de nos congénères, vous vous laissez facilement aller à des envies meurtrières.  Bien sûr, elle ne parle pas de ça à la base mais c'est mon sentiment. Certains individus devraient être soit éduqués différemment, soit mis au bûcher pour absence totale d'esprit. 
Néanmoins, à quoi passerions-nous notre temps sans les hommes? De qui se plaindre? Qui engueuler? A qui demander d'aller chercher des fraises à 4h du matin parce que c'est romantique? (non, ça ne l'est pas mais on en est pas à ce débat). Et puis, admettez-le, il vous arrive aussi d'être profondément connes, mesdemoiselles. Je me retourne un peu contre les femmes et je me rends compte que Valérie en fait de même dans son pamphlet. Elle a raison en partie quand elle explique que la production de coconnes résulte d'un schème familiale stupide. On en revient donc au "papa, aime-moi" et au "ma fille, je ne suis pas fier de toi". (d'ailleurs, qui le serait?). Bref, j'aimerai me répandre sur le sujet comme une grosse baleine pendant des heures mais je n'en ai pas le temps. Je le conseille vivement aux filles de ma trempe (s'il en existe d'autres - mesdames, je vous plains) et aux personnes qui sauront le lire avec le recul nécessaire. Humour les amis, humour !

J'aime : les petites phrases choc mais merveilleuses du genre « Les hommes sont des Midas d'un genre spécial : tout ce qu'ils touchent se change en merde. »

J'aime pas : cette femme est folle.  


Bonne lecture.  :') 
 

15/08/2011

Lire aux cabinets de Henry Miller.

Je ne sais plus exactement ce qui m'a poussé vers ce livre (comme première raison valable, je ne vois que son horrible couverture rose qui vous donne la nausée après 2 secondes de contemplation), probablement le fait qu'un ami m'avait dit du bien de ce cher Henry et puis j'avais plus gros à lire donc je me suis dit que ce livre serait comme une praline avant le gâteau au chocolat (non, je ne suis pas en forme ce soir)

L'histoire en elle-même.. Il n'y en a pas. C'est juste un recueil de pensées sur le fait d'aller aux chiottes. Rien de bien passionnant ni de révélateur, ce livre ne changera pas votre vie, vous n'y serrez pas pendu corps et âme mais il aura la capacité de vous décrocher deux ou trois sourires. En effet, notre cher Henry se perd dans ses considérations les plus profondes sur le fait de faire la commission. Toutefois, si vous êtes inquiets sur le fait qu'on puisse rédiger 57 pages de "pourquoi, comment, que lire aux cabinets", sachez qu'à la page 53 il change vaguement de sujet (oui, c'est certes très court mais on appréciera le geste). Le livre reste quand même agréable à lire mais ce qui m'a dérangé (oh si peu!) c'est que j'avais l'impression de lire du Nothomb au masculin. Ne criez pas au sacrilège, c'est le seul de ses ouvrages que j'ai lu. Je ne peux donc parler que de celui-là. 

Bouquin pas indispensable mais tout de même amusant qui conviendrait parfaitement à ceux qui aiment lire sur les toilettes.

13/08/2011

Harmonica.

J'ai des passions vraiment connes.
Mais j'assume.

Hello l'Harmonica :D
 Dour 2011 : épatée devant le petit blondinet qui jouait de cet instrument.
Dour 2012 : je l'attends de pied ferme pour un duo explosif.



Jour 1 : J'arrive à jouer le début de Oh when the saints. J'ai joué dans mon jardin, le chien du voisin s'est pendu avec sa laisse. J'ai joué près de ma mère, elle s'est mise à pleurer en se tenant la tête. J'ai retrouvé un vieux livre de partitions, il y a même moyen de jouer un air de Brahms. Seigneur, dans quoi je m'embarque? (Maitrise de Love Me Do :'D) Je n'ai vraiment aucun charme, je sais, j'en suis consciente, j'assume.

11/08/2011

Article pour minette sous acide en quête du bad boy sauce anglaise (élu meilleur titre de l'année).


Et voici notre beau brun ténébreux de l'année, j'ai nommé Robert Sheehan aka Nathan dans la série Misfits. Ok, vu comme ça il est pas terrible mais je pense que c'est son personnage qui le rend tout simplement irrésistible. L’espèce de gamin à emmerdes sans réels parents qui prend tout à la rigolade, c'est juste ... Comment le décrire en termes de minette? "Awwwww *.*" . Voilà, ça résume bien la chose. Et je suis persuadée que beaucoup de ces minettes ont eux des rêves humides le concernant. 
Quoi qu'il en soit, je craque plus pour le personnage que pour l'acteur, en attendant de le voir dans un film. (J'ai vraiment la flemme de télécharger et je ne sais plus rien voir en streaming, mon pc rend l'âme). Ça reste une bonne série, même si les trucs de supers pouvoirs ne m'ont jamais vraiment attirée, il y a ce petit coté "Skins" (des jeunes paumés déjantés) que j'adore. Puis les dialogues.. Un vrai régale ! (MASSIVE COCK!)
Donc si vous vous faites chier (je parle des gens qui ont bien travaillé pendant l'année et qui n'en foutent pas une à présent) je vous conseille de jeter un oeil à Misfits, jolie petite série à la rien avoir mais qui passe le temps de manière agréable. En plus, on voit Robert Sheehan plusieurs fois à poil. Happy? Yep.


10/08/2011

AdopteUnMec, en terrain dangereux.

J'adore cette devinette. /guimauve/
Tu attends un train, un train qui doit te conduire quelque part, tu sais où tu espères qu'il te conduira mais rien ne te garanti qu'il ira là-bas et tu t'en moques. Pourquoi?

"parce que nous serons réunis". Ou alors, pour les plus dingues d'entre vous il y a la version qui dit..

Clic sur la photo pour lire.
Car tu finiras en plusieurs morceaux dans une valise.

09/08/2011

Nouvelle fournée pour la fosse septique télévisuelle.


Je venais de finir les boulettes préparées avec amour par ma grand-mère quand l'émission m'est tombée dessus. Nous venions de voir les résultats des courses quand le programme fut annoncé: Le jour où tout a basculé. Ça m'avait l'air tellement pourri que je décidais de rester cinq minutes de plus, par curiosité malsaine. 
Premier épisode : mon patron est amoureux de moi. Une version encore plus minable de l'affaire DSK. Madame X, jeune femme sans papiers, trouve un emploi comme aide ménagère chez un couple de vieux bourgeois. Un jour, la femme du gentilhomme s'absente pour je ne sais quelle connerie et là, ce fut ... le jour où tout a basculé. Monsieur Gentilhomme commença ses avances et... bref, vous connaissez la suite. Émission banale me direz-vous. Non, Nicolas, d'habitude nous avons droit à des témoins masqués avec des reconstitutions approximatives. Ici, la télé va plus loin et nous offre un vrai jeu d'acteur. A mi-chemin entre la grimace américaine (merci pour la remarque pertinente, Lionel) et le passif-passif allemand, ces "artistes" font les témoins ET la reconstitution. Avec tout les détails croustillants. Je n'avais pas vu mieux depuis Pascal le grand frère (coucou papa!). Si vous avez 20 minutes à perdre entre deux cours ou deux siestes, c'est LE truc à voir. Bon, vous aurez aussi l'air de n'avoir aucun gout. Mais c'est drôle.




Maman chat.




Réveil étrange avec un chaton qui me tète l'oreille. 
Ça y est, je suis une maman chat.

06/08/2011

Women de Charles Bukowski.


Je vais peut être surprendre, moi, la grande fan de Bukowski mais j'ai tout simplement détesté. Enfin, "détester", le mot est fort. Disons que je n'ai pas aimé et je me suis surprise à m'ennuyer voire même me perdre. "Pourquoi Nurihan, pourquoi tant de haine pour un livre rempli de femmes sous toutes leurs formes?" Heu.. Justement ! 
D'abord, l'édition Le Livre de Poche, on oublie. C'est tout simplement merdique. Je ne suis jamais vraiment exigeante, si au détour d'une page je trouve une petite faute. Ça arrive, n'est ce pas? Puis je ne suis pas spécialement fortiche en orthographe donc je suis forcée d'être indulgente. Pourtant ici, j'avais l'impression de lire le récit d'un Kev657 de Netlog. Sérieusement !  
"je me suis leve", "nous avons parle", ... C'est pas sérieux. 

J'ai aussi tiqué sur les erreurs flagrantes du traducteur. Même sans avoir lu la version originale, tu sais très bien que quand ils parlent de fumer un joint et que tu te surprends à lire qu'ils y mettent de la "merde", il y a comme une couille dans le pâté. Ensuite, tu comprends vite que 1) par merde il voulait dire shit 2) le traducteur doit soit être trop vieux jeu pour comprendre la chose, soit être un intello qui ne sort jamais de ses livres. Mais vu les remarques précédentes, je me pose des questions sur l'intelligence de cette personne. A moins que Systranet ou n'importe quel site de traduction y soit pour quelque chose... 
 Vive la qualité. Heureusement, je ne l'ai pas payé.
J'en viens au plus croustillant, l'histoire en elle-même. J'adore cet auteur, c'est vrai, il a le don de me faire rire et me rappelle mes états d'âme quand j'ai trop bu. J'aime cette façon très crue de décrire les choses, son absurdité générale et l'ambiance de ses livres. Jusque là je n'avais lu que des recueils de ses nouvelles, d'ailleurs je me demande si un seul de ses livres ressemble vraiment à une histoire suivie. Bref, c'est pas la question, ici il ne parle que de ses aventures. 382 pages de sexe, de femmes, de cris, de pleurs, de ruptures, de saloperies. 
Les 200 premières pages glissent comme dans du beurre mais je dois vous avouer qu'au bout de la cinquième conquête, je me sentais complétement paumée. Dee Dee, Sara, Lydia, Mercedes, Joanna, Tammie, Katharine,.. Qui est qui? A qui est cette chatte? Il est où là? A qui appartient la paire de fesses dont il parle?  

BON DIEU MAIS JE NE VOIS PLUS RIEN AVEC TOUTES CES PAIRES DE NICHONS, DE BRAS, DE JAMBES, DE FESSES, DE LÈVRES EN TOUT GENRE ! 

On se lasse vite de "Je la rencontre, on rigole, elle me plait, je la saute, elle devient folle, je me barre, je reviens, je la saute, elle se casse, j'en rencontre une autre". Toutes ces femmes ont beau être tres différentes les unes des autres, on en revient toujours au même point, à la même histoire, au même type complètement seul qui ne fait rien de sa vie. J'ai trouvé ça vraiment triste et ça m'a déçue. Je préfère largement quand il cogite un peu plus, ça le rend tellement sympathique. Ici, vous n'aurez que le récit d'un pénis affamé et qui n'envoie la purée qu'une fois sur six. Déception.

 Voilà, si vous devez lire un de ses livres, ne choisissez pas celui là. 

Maintenant, je suis sensée m'attaquer à un film tiré d'un de ses livres. Mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas. J'ai pas spécialement envie de le regarder seule. Je devrais faire honneur à ce cadeau, je le ferai, j'attends juste le bon moment et peut être la bonne personne. En plus je n'ai plus de popcorn au sel. C'est fâcheux.

Sur ce, je retourne à mon syllabus de biologie et je vous supplie de m'emmerder le plus possible, ça me fait toujours chaud au cœur et je suis d'humeur rigolote ce soir. :)