Ce vendredi, ma psycholegue de choc et moi-même avons passé la nuit à frissonner durant la soirée Halloween d'Imagix. Je sais, c'est le genre de truc qu'on fait quand on est tout jeune mais moi, quand on me propose 4 avant-première bien sanglantes, je ne dis pas non ! Alors on s'est mise en route, après s'être fait un chinois (grrrm) mais là, premier bug : pas moyen de rentrer sans se faire fouiller. Visiblement, on ne pouvais apporter ni bonbons, ni arme de destruction massive. J'étais en larmes. Non, bien plus malignes que ça, on a caché nos victuailles dans nos vestes comme des braves et on est passées comme dans du beurre.
Une fois à l'intérieur, ça grouille de monde mais je n'ai pas vu où on pouvait trouver la montagnes de cadeaux, de surprises et d'activités pourtant promises sur les affiches de l’événement. Petite déception donc. Mais nous n'avons pas relaché notre positivisme bien connu et nous nous sommes rendue dans la salle 1, déjà bien remplie. On a quand même trouvé de bonne place et on s'est faite littéralement harcelée par les gens qui venaient en retard et qui voulaient encore qu'on leur cède notre place. Mais c'est quoi votre problème?!
Bref, le premier film commence. Je m'attendais à ce que ce soit Apollo 18, comme indiqué dans le programme mais.. non. On commence par le fameux film surprise. Yeh, justement celui durant lequel je comptais m'endormir..
Fright Night.
Charlie Brewster, un adolescent cooooool, rencontre son nouveau voisin Jerry (lui aussi, super cooool) qui s'avère être un vampire et qui tue à tout va dans une petite ville de Las Vegas. S'en suit ce que vous savez : Charlie sauve le monde. Voilà.
Personnellement, je n'ai pas eu peur, j'ai à peine rigolé et, cerise sur le gâteau, je n'étais pas assez crevée pour m'endormir. Par contre, étant donné que la moyenne d'age du public devait être de 15 ans, ils ont tous fermé leur clapet et le film s'est déroulé sans trop d'encombre. Le point positif : Colin Farrell était plutôt sexy.
Officiellement, Apollo 17 fut le dernier
voyage sur la lune organisé par la Nasa en 1972. La mission Apollo 18,
"annulée pour des raisons budgétaires", a en fait eu lieu secrètement
l’année suivante. Les images qui en furent rapportées, et qui ont été
retrouvées, révèlent une réalité que la NASA essaie de nous cacher
depuis 40 ans… C’est pour ça qu’aucun autre astronaute n’y est retourné
depuis cette époque.
Durant les premières minutes du film, je me suis demandé s'il n'y avait pas un problème d'image ou si nous avions fait un voyage dans le temps sans le savoir car ce film est "esthétiquement vieillo". C'est fait exprès, ça déroute mais finalement c'est parfait. On apprécierai probablement moins le films s'il avait été d'une qualité impeccable. Je ne suis pas une grande adepte de "montrer moi le monstre et les boyaux" car je pense que la plus grosse part de peur réside justement dans ce qu'on devine plutôt que dans ce qu'on voit réellement. L'aspect psychologique et la tension qu'il y a dans certaines scènes me laissaient toute crispée sur mon siège, dans l'attente d'un nouveau drame, une nouvelle secousse, voire la fin du monde. Je ne raconte pas la fin mais je peux vous dire que je ne regarde plus mon gravier de la même façon. (d'ailleurs je me suis surprise à paniquer toute seule sur le quai de la gare en voyant une pierre bouger. Non, c'était une souris, mais j'ai eu ma frousse).
[ Bande annonce ]
PS: Oui, l'affiche n'est pas en français mais elle est plus jolie, na.
PS: Oui, l'affiche n'est pas en français mais elle est plus jolie, na.
Don't be afraid of the Dark.
Une
petite fille doit vivre avec son père et sa nouvelle petite amie.
Celle-ci va découvrir que de sinistres créatures vivent sous les
escaliers de sa nouvelle demeure...
Avec une première scène vraiment trash, je m'attendais à devoir fermer les yeux comme une pisseuse durant tout le film. Et puis j'ai vu Katie Holmes. Sérieusement, ne vous fiez jamais à une première scène. Je classerai Don't be afraid of the Dark dans la catégorie "horreur pour enfant". Les monstres sont minuscules et si peu effrayant que je n'arrêtais pas de me répéter "quand est-ce que quelqu'un va penser à les écraser avec une pelle, tout bêtement? IDIOTS!". Mais bon, là où j'aurais pu m'endormir, je ne l'ai pas fait car j'avais quand même envie de connaître la fin de cette sombre histoire. Distrayant mais ne casse pas 3 pattes à un canard.
[ Bande annonce ]
The Thing.
La paléontologue Kate Lloyd part en
Antarctique rejoindre une équipe de scientifiques norvégiens qui a
localisé un vaisseau extraterrestre emprisonné dans la glace. Elle y
découvre un organisme qui semble s'être éteint au moment du crash, de
multiples années auparavant. Mais une manipulation élémentaire libère
accidentellement la créature de sa prison glacée. Capable de reproduire à
la perfection tout organisme vivant, elle s'abat sur les membres de
l'expédition, les décimant un à un.
Haaaa le film tant attendu ! Première version en 1982 que je ne pense pas avoir vue mais en tout cas, celui-ci était vraiment pas mal ! Je peux le comparer à un somptueux mix entre Alien et Rec. Je ne suis pas adepte des grosses bestioles mais il faut avouer que celle-là était bien réussie! Je me demande si un jeu n'a pas été fait à partir du film car je me rappelle être tombée sur une vidéo où on voyais le même genre de monstre s'abattre sur le joueur. Pour le décrire vite fait : déchiquetez un humain dans tous les sens, rajoutez lui un bras ou deux, des pattes et des tentacules. Juste extra! Ma foi, la créature n'a pas un caractère facile et zigouille mes petits norvégiens chéris un par un (Que de tristesse! Au passage, Fuck en finnois se dit perkele mais je ne trouve pas le mot en norvégien. ça ressemble à "fan" dans mon souvenir.. bref!).
[ Bande annonce ]
Btw, il n'y pas quelqu'un tenté d'aller voir Tintin? Je sais, la tendance affiche "contre" mais moi je suis curieuse de voir ce qu'ils ont fait de notre BD nationale. :)
Et quoi, personne ne vient sonner à ma porte alors que j'ai préparé les bonbons? :D
Tant pis, ça en fera plus pour moi !