09/09/2012

Two Days in Paris - Part III.

Dernière partie, pas la plus moche non plus, j'ai nommé "Mes aventures culinaires Parisiennes" (honk honk honk c'est vraiment trop laid). Parce que oui, monsieur, j'aime me taper 20 minutes de métro JUSTE pour me gaver d'un excellent petit déjeuner!


En réalité il s'agissait d'un brunch (de toute manière, le temps qu'on arrive sur place il était presque midi) que nous avons pris dans un petit restaurant-patisserie-boulangerie-traiteur-bistro (whut?!) dénommé Le Coquelicot (site ici). Les déjeuners sont servis en tout temps, les aliments sont (en général) frais et les plats sont faits maison (j'ai longuement louché sur les tartelettes, tourtes, petits pains, etc). Ce qui m'a d'abord frappé, ce sont les prix : bon dieu mais vous faites la charité?! Je veux dire, Paris c'est rarement donné quand on veut bien manger mais là, pour 17€ on avait un brunch succulent-orgasmique-extraordiculinaire \o/
Le quartier est plutôt mignon, c'est à 3 pas du métro, il y avait un petit orchestre de rue qui nous a graissé les oreilles avec bonheur, les serveuses sont accueillantes.. que dire de plus? C'était parfait! 
Seul bémol: le manque cruel de place qui fait que parfois on peut se retrouver attablé avec des gens qu'on ne connait pas. Mais bon.. C'est pas comme si on était trop occupé à manger des choses délicieuses hein :D

Brunch 17€ : Tasse de café ou thé, jus d'orange frais, salade de fruits (MIAM LES FRAISES *.*), toast au saumon fumé, œuf à la coque avec ses mouillettes (hohohoh), yaourt, salade et dés de pommes de terre frittes + sauce au choix. Un synonyme pour ça? Bonheur.




Je vous passe les détails sur leurs succulentes pâtisseries, macarons (même gout coquelicot *.*), pizza (j'ai cru apercevoir) et j'en passe. Sans compter le rayon confiserie et les produits du coin (miel, bonbons, etc). Donc en plus de s’appeler comme ma fleur favorite, ils préparent ce que je préfère :3

Après s'être gavé on a fait un tour dans le quartier de Montmartre, parce que merde, c'est trop joli et nous sommes tombé sur le Love revolution festival (un truc du genre) où de charmants croyants nous ont vendu à boire. Cool, après toutes les marches qu'on venait de s'enfiler. Dernier passage dans des boutiques vintage (des fringues à 10euros maximum) où j'ai capturé une jolie petite jupe verte pour la modique somme de 5 euros (applause), puis direction dans le centre pour...

LE DERNIER BAR AVANT LA FIN DU MONDE \o/

(là vous êtes sensé trembler derrière votre ordi)
(non, je plaisantais, reviens gamin).




Comment te dire, ami internaute.. C'est un bar dédié à la geekitude de ce monde (et d'ailleurs) où les coktails sont, certes, un peu trop cher mais ont des noms géniaux :D Tu peux y jouer, y surfer (non, pas comme ça idiot), y lire, t'y saouler, y acheter des figurines en tout genre. Mais comme l'ami geek est gentil, l'ami geek tente d'être convivial, du coup, tout le monde parle à tout le monde dans le café même si personne ne connait personne. Et c'est plutôt sympa. J'étais vraiment fan de la décoration (surtout le logo des toilettes, j'avoue *.*) et il faut avouer que c'est bien situé (sur une petite place toute mignonne). 
[ site pas très utile ]  - Je vous recommande de les chercher sur FB, c'est plus actif ;)










Fin d'après midi, c'était déjà la fin de nos folles aventures, nous sommes rentrés après une courte promenade le long de la Seine.. TRISTESSE ET DÉSESPOIR!
(Mais bon, aucun doute sur le fait que dans un mois j'y retourne déjà u_u )



06/09/2012

Two Days in Paris - Part II

La suite de mes aventures parisiennes \o/

L'hotel B Paris Boulogne est situé près de l'arrêt de metro Marcel Sembat (moi perso je fonctionne avec les arrêts de métro plutôt que les quartiers..). Malgré sa situation un peu écarté du centre, les transports en commun sont assez fréquents dans cet endroit et l'hotel est à quelques pas seulement du métro. La rue était tranquille et la majorité des clients étaient (à première vue) des festivaliers de Rock en Seine. Aucun problème là dessus, donc! 

Nous avons été très bien accueilli (réceptionniste vraiment très sympathique), la chambre était confortable, super propre et le lit était incroyablement confortable *___* Sérieusement, après une journée de marche et un festival (en talons siouplé!), un lit pareil c'est juste le paradis dans les nuages (cette expression n'a aucun sens). 
Seul petit hic : le bouton "do not disturb" sur lequel on appuie pour avoir la paix, clignote rouge en permanence. Chiant pendant la nuit. Mais bon, d'un coté, personne n'est venu nous déranger non plus. La douche était un peu molle au niveau du jet d'eau mais aucun mort, aucun blessé, c'est juste du détail.

Quand les affaires sont déposées et qu'on a eu le temps de faire une sieste comme deux petites belettes épuisées, on se met en route pour le festival Rock en Seine et le concert le plus grandiose de tout les temps \o/

Le festival se passe dans le domaine de Saint-Cloud (magnifique parc assez boisé avec des statues, des fontaines, des colombes, etc) le long de la Seine. Pour avoir fait Dour festival bon nombre d'années de suite, ainsi que le Pukkelpop, je sais qu'il est très difficile de garder un site parfaitement propre (ou du moins, vivable). Pourtant, et ça m'échappe encore, Rock en Seine se différencie largement des autres de par son étonnante propreté. J'ai rarement vu des déchets au sol, pratiquement aucun mégots et surtout, SURTOUT,on ne devait pas subir la montagne de gobelets qui, habituellement, jonchent royalement le sol de nos concerts. Non, ami lecteur, à Rock en Seine on est consciencieux de la trace qu'on laisse. Les gobelets sont en plastique épais (avec décoration itou) et coutent la modique somme de 1€ (qu'on peut récupérer au stand prévu à cet effet en rendant nos gobelets). Bref, point de déchets inutiles! Les repas sont servis dans des petits raviers et les poubelles étaient bien réparties dans le parc. Vraiment, question propreté, je n'ai rien à redire.


Malgré tout, j'ai trouvé regretable qu'ils n'aient pas pensé à installer plus de banc. Personnellement, je n'étais pas habillée dans l'idéal de la festivalière mais plutôt façon "hey, je sors dans Paris mec, je met des fringues normaux tu vois?". Pas de pompes confortables ni de jeans qu'on peut crasser comme une truie, donc. Mais bon, c'est ma faute et si j'avais été parée pour, je me serai vautrée dans le gazon comme il se doit.

Concernant les stand, j'ai été agréablement surprise par la diversité de bouffe. Oui monsieur, j'ai tenté l'expérience "mangeons des frittes everyday parce que c'est cheap" et après cinq jours j'ai cru dur comme fer que j'étais miraculeusement tombée enceinte. Mauvaise idée, les frittes, c'est le maaaaaal. Rock en Seine me fait de l'oeil en me proposant sushi, chinoiseries, burger ou chili, Guadeloupe ou Vietnam, Afrique et Cambodge, un large panel de plat différent, du plus bateau au plus élaboré. Ma préférence? Le thé à la menthe et les pâtisseries marocaines :3 Mes papilles hurlent de plaisir en ce moment rien que d'y repenser. Le miam de Rock en Seine? Impec' !
Donc nous attendions gentiment le concert de Sigur Ros en subissant (c'est peu dire) le groupe précédent. Vous voyez, le genre de groupe pour les adolescents qui jouent du ukele sur la plage en replaçant délicatement leur mèche façon Bieber en espérant que leur courtisane ne remarque pas l'affreux comédon qui se cache entre leur monosourcil? Voilà, vous y êtes presque. Rajoutez quelques Iphones, quelques joints pour faire genre et surtout, des adolescentes en manque d'amouuuuuuuur. A ce moment là, j'avais mal aux pieds mais je dois reconnaître que grâce à eux j'ai oublié toute cette souffrance pour... éponger mes oreilles qui saignaient. Comme je suis une fille gentille (dans le fond, vraiment loin, oui, là bas, tu vois?) je ne citerai pas le nom du groupe.
... En fait j'ai la flemme de le retrouver.
Vient alors le tour des Sigur Ros! Tiger & moi on se faufile à l'épicentre de l'épicentre de la base du début de la foule pour tenter de voir quelque chose (les puristes étaient là depuis plus longtemps que nous T_T). Quand tout à coup, un type mal coiffé dépasse tout le monde et vient se poser devant ma tronche pour parler à un grand roux qui gachait déjà bien le paysage à lui tout seul. "Nan mais ho, t'es sans gène toi!". Passons, ce n'est qu'un détail futile de mon existence.. Mais il m'a fallut environ une heure et demi avant de réaliser qu'il s'agissait de Nicolas Sirkis. Bon ok. Ça c'est fait.
Mec, quand on va à un concert, on se comporte pas comme le dernier des prétentieux, ok?
Après une hyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy(ajoutez plus de y)pppppper longue attente en raison d'une couille avec le bidule du machin chose de l'écran géant, nous voilà en face du groupe légendairement mystique et mythique qu'est Sigur Ros. Etoiles dans les yeux, coeur qui bat trop fort et vibration dans nos âmes.


Jonsi, ce type mince (que certaines trouveront particulièrement canon et malheureusement gay) aux allures de crevette malade, nous emmène dans la joie et les larmes de bonheur rien qu'avec sa voix. Jouant sur les vibrations, il nous touche tour à tour, entre la joie et la mélancolie, le grand bonheur de vivre et la folle envie de se laisser planer. Jouant de la guitare avec un archet (ou des baguettes pour son acolyte) et laissant couler sa voix suraiguë dans nos oreilles, j'ai cru que je rêvais pendant un long moment. Adieu les maux physiques, plus rien n'existait. Ils ont joué ma préférée de tout les temps [varúð], si joliment, si intensément, que j'en ai pleuré à chaudes larmes. Un grand moment dans ma petite existence.


Jonsi nous émerveille toujours plus jusqu'à monter la voix pendant plus d'une minute sans reprendre son souffle (moi,bécasse, je pensais qu'il s'agissait de sa guitare :'D), un truc de dingue, un truc incroyable, je n'ai pas de mots qui puissent décrire toute cette puissance.
Après le concert, il était pratiquement impossible de voir le reste. Sincèrement, j'aurais voulu voir c2c mais je n'aurais pas pu. Les émotions que Sigur Ros diffusent durant leur concert sont beaucoup trop prenante pour vous laisser partir comme si de rien n'était. J'ai dû m'asseoir un moment pour digérer tout ça.
Bien sur, j'ai l'air d'une parfaite malade mentale en vous racontant tout ça mais, vivez un jour un instant de grâce comme celui là et on en reparlera :D


Un des nombreux petits bars du festival.




Rock en Seine vu de loin.



La plus belle soirée de ma vie !

Two Days in Paris - Part I

Hé oui, la voici, la revoilà, je profite d'un moment de glande devant Secret Shitty pour vous parler de mon weekend à Paris avec non pas un mais TROIS articles \o/ (je vous entends siffler là bas!).

Tout a commencé avec le célébrissime groupe Sigur Ros (oh non, ne dites pas siguqui? sivouplé!) qui jouait au festival Rock en Seine (sur lequel je reviendrai en long et en large plus tard). Sans entrer dans les détails du pourquoi, du comment, et de moult blabla inutiles, j'ai vite acheté des tickets comme le font les fans les plus acharnés, dans la crainte de voir un Soldout bien cruel me pendre au nez. Trouver un coéquipier de voyage n'a pas été très difficile puisque je compte, dans mon entourage, les fans de sigur ros sur les doigts d'une seule main (et encore, ça fait large). Pourtant, ami lecteur, c'est un très bon groupe. 

L'achat des tickets de train s'est fait dans le zen absolu (hum) grâce au guichetier extrêmement détendu (hum hum).. Non, je vous raconte des conneries, ce type était complétement névrosé mais incroyablement sympa. Mais bon, on a eu les tickets, au départ de Bruxelles malheureusement mais c'était dans la poche et pas trop cher! (en général 66€ a/r par personne). 
Concernant l'hotel, je peux vous assurer que trouver un hotel pas cher à Paris est facile et difficile en même temps. Tout le monde n'a pas les même attentes d'un hotel mais personnellement, je me rend bien compte que pour avoir du luxe dans une ville comme Paris, il faut savoir mettre le prix. Alors si on ne souhaite pas mettre plus de 50€ pour une chambre, mieux vaut ne pas être pointilleux sur les lieux :D Pour ma part, j'ai dépensé 90€ pour une nuit dans un hotel charmant - propre - spacieux - calme (Hotel B Paris Boulogne). Partagé à deux, c'est presque donné! 

Donc, après un petit dodo, nous nous sommes dirigé vers la capitale sous un temps particulièrement morne et belgiqueux. Mais une fois installé dans ce fichu train, on a pu dormir comme des cochons pour 1h20 de trajets. \o/ Une fois arrivé, direction métro! 

Arrêt Pigalle pour une visite du Musée de la vie Romantique.
Exposition gratuite et petit jardin à disposition pour prendre une délicieuse collation :3

"Une cour pavée, un jardin fleuri et un pavillon 1830 au bout d’une allée discrète…vous venez de découvrir le musée de la Vie romantique, ancienne maison du peintre Ary Scheffer. Cette maison bucolique a été le témoin de nombreux personnages célèbres tels Chopin, Delacroix ou George Sand dont on peut encore découvrir les œuvres et objets personnels. Un havre de paix loin des rumeurs de la ville…

N'hésitez pas à vous arrêter dans son petit jardin, qui confirme majestueusement la réputation du musée. Le charme d'antan reste intact ! Dès l'arrivée des beaux jours, installez-vous dans le salon de thé éphémère situé dans la serre du jardin et profitez du silence cérémonial des lieux. Vous pourrez peut-être apercevoir le fantôme de George Sand et de Chopin, et entendre les premières notes d'une nocturne en guise de déclaration amoureuse."
[site]
 

Après un petit thé hypra mega délicieux, nous nous sommes rendu à Abbesses pour prendre en photo le fameux mur des je t'aime que j'imaginais dans un graaaaaand parc. En réalité, le mur est un véritable mur de maison et non pas un monument unique, situé dans un petit parc à coté d'une plaine de jeux pour enfant. Peut être beaucoup plus mignon que ce que je me représentais. :) 




"L’artiste Frédéric Baron, après avoir recueilli les mots « Je t’aime » dans plus de trois cents langues, a voulu transmettre ces messages d’amour en les exposant sur un mur. Construit au cœur du square des Abbesses (18e) à Montmartre, sur une surface de 40 m² avec un total de 511 carreaux en lave émaillée, le mur des Je t'aime reprend 311 fois la plus douce et romantique des expressions, «Je t’aime». En voici quelques extraits : «nian'-ni-né-sné-i-kou-nou» (Inde), «sé-rèt-lèk» (Hongrie), «daï-sou-ki» (Japon), «ti amo» (Italie), «veille-el-skar-deille» (Norvège), «èk-èt -you- lif» (Afrique du Sud). " [site]


Une fois la longue contemplation terminée, nous avons mangé un bout et nous avons été déposer nos affaires à l'hotel... [à suivre]