27/04/2012

A coups de grand F bleu.

Dans l'univers du grand F bleu, tout est fade, c'est pourquoi les gens y passent leur temps à se manger entre eux. Et dans la mêlée, j'ai vu deux grands yeux bleus chaleureux. Oh que c'était joli. 
C'était peut être à l'entrée d'un pub, au détour d'une rue, sous la pluie, dans une gare ou un train. Peut être qu'il y avait des ninjas, des pirates et des licornes à lasers. La vraie véritable histoire se déroule dans un regard et une suite de sons électroniques que peu de gens aiment. C'est tout simple mais tout flou. Disons simplement que nous avons perdu la mémoire.
Et si je ne sais plus quoi dire en ce moment pour vous amuser, c'est parce que je n'ai plus qu'une chose en tête: une maison au bord d'une rivière, quelques chats, des balançoires et une cabane. Des étoiles la nuit et un beau soleil le jour. Ou peut être est-ce une yourte? Un tipi? Un tas de couverture? J'ai tant de choses en tête qui se résument à une seule chose... 
Chaque matin quand je rejoins mes belettes, je me demande ce que je fais là parce que bon, les belettes c'est pas très gentil, on est d'accord et moi je m'ennuie. J'ai trouvé des jeux intéressants entre temps mais j'ai jamais aimé parler de brouette. Donc j'aspire toujours à rejoindre le loup à plume de paon parce qu'on se comprend bien. C'est mon ami imaginaire. A mon âge c'est ridicule. Mais je l'aime beaucoup. On galope dans les prairies, on regarde les étoiles en mangeant du chocolat et ça nous rend fou. Ensuite on fait de la musique avec des plumes qui se transforment en poussières à travers la lumière. On tend les bras vers le ciel pour attraper des nappes volantes. Et la vie est plus douce depuis que j'ai cette part de moi-même à mes cotés.  
Je dois avoir perdu la raison, quelque part.
Espérons que ce moment de grâce ne soit pas éphémère.
Alors, pour ne pas vous laisser en plan, je vais jeter une vidéo avec de la bonne musique (que vous devrez écouter religieusement) parce que je l'écoute très souvent ces derniers temps (mais ça c'est la faute de cette loque géante qui passe son temps à se coincer dans mes poches). Souriez !


19/04/2012

Parfum de glace ~ Yoko Ogawa

Mes agneaux, aujourd'hui je vais vous parler d'un livre que j'ai acheté à la foire du livre de Bruxelles et qui m'a beaucoup touchée, tout en me laissant sur le cul et sur ma faim.
Parfum de glace de Yoko Ogawa est un livre qui ne parle pas de Cornetto mais de suicide (comme ça c'est dit, on entame directement le lourd sujet, brisons la glace, blablablah). L'histoire se déroule au Japon où un créateur de parfum décide de mettre fin à ses jours, comme ça, sans donner de raison, sans laisser de lettre ou de quelconque message si ce n'est quelques phrases sans aucun sens sur une disquette. Sa compagne, quelque peu perplexe, décide de mener l'enquête sur la vie de l'homme qu'elle a tant aimé et qui était pourtant si secret. Elle apprend alors ce que son cher et tendre faisant de sa vie avant de la connaître, elle ira même jusqu'à Prague pour retrouver les traces qu'il aurait pu laisser derrière lui lors d'un concours de mathématique qu'il avait passé à 16ans. C'est une histoire remplie d'impressions, d'odeurs, d'images, de souvenirs et de paons. On y retrouve une mélancolie plutôt froide, on se sent tout aussi désarçonné que l'héroïne, dans l'incompréhension d'un tel acte.
Ce que j'ai préféré dans ce livre c'est la maitrise parfaite de l'auteur pour ce qui est de rendre une impression ou une sensation sans devoir écrire des pages entières de description. Le style est simple, net, tranchant, propre (ou un tas d'autres adjectifs du genre) ce qui donne une impression de "récit trop court" alors qu'il s'y passe énormément de choses. Pour ce qui est de la fin, c'est une fin comme tout les suicides, on a du mal à la comprendre, elle n'a pas vraiment de sens mais on est obligé de l'accepter et de passer à autre chose. 
Bon, c'est pas un livre à mettre entre les mains d'un émo ou d'une adolescente suicidaire, je vous le concède, mais pour le style incroyable de l'auteur, je le recommande.

Black Swan

Salut vous!
Je fais une petite apparition pour vous parler du film Black Swan que j'ai regardé hier chez la merveilleuse Lisa. Oui, ouiiii, je sais que j'ai une décennie de retard mais aller, il me faut quelque chose de consistant pour faire un article, non? ó.ò 
C'est l'histoire de la mignonne petite Nina (incarnée par la radieuse Natalie Portman) qui est danseuse dans une troupe et qui réussi à décrocher le rôle principal dans Le Lac des Cygnes. S'ensuit toute une histoire de bouleversements psychologiques dont nous parlerons pas ici (parce que vous n'avez qu'à regarder le film). Je trouve que ça se laisse regarder, il ne m'a pas paru spécialement long même s'il ne casse pas trois pattes à un cygne (ohlol). Je dirai qu'il est à voir au moins une fois dans sa vie !

Pourquoi il faut le regarder (au moins une fois) :
- Natalie Portman qui fait de la danse et qui danse bien.
- Natalie Portman en petite culotte.
- Natalie Portman en scène érotique avec Mila Kunis.
- La scène finale, avec les beaux maquillages, les beaux costumes, les beaux tout.
- Parce que je vous le dis.


08/04/2012

Zombie Day 2012


Les zombies ont encore frappé cette année!

Avec un peu moins de participants que l'année dernière (hé oui, gréve des transports, temps un peu pourri) mais toujours aussi originale, la zombie parade a encore fait des heureux. Cette fois, le départ était directement donné à Tour et Taxis (là où se déroule le BIFFF) pour finir à la Place Sainte Catherine (avec du retard, as usual).
Manque de temps et d'énergie (coucou petite angine), je n'ai pas su me faire un costume extraordinaire mais j'ai opté pour le classieux dame des années je-sais-pas-quoi (j'entends encore Rocco se surprendre du fait que oui, je suis une femme... des fois.)


Merci à ceux qui étaient présents :*
(et Baptje qui a su finalement venir :D)
(et Nadinou, Ella, Mik et Rocco pour leur précieuse présence <3)

A l'année prochaine mes petits mangeurs de viande !


[Ze groupe FB]
(Photo sépia by Satie)

06/04/2012

Charles Rêve

Je saiiiis, il est genre tellement tard pour vous en parler mais j'avais promis de le faire donc je profite de deux minutes de répit pour écrire quelques lignes au sujet de Charles Rêve. Il est passé à l'Arcobaleno de Mons il y a quelques semaines et je ne le connaissais que de nom donc, petite curieuse, j'ai passé ma soirée là bas.
Moi qui ne suis pas spécialement fan des petits chanteurs (mince j'ai pas d'adjectif qui colle bien mais bon, vous situez probablement le genre de petit chanteur francophone aux textes bien sympa mais qui ne fonctionnent pas forcement toujours) mais pour le coup, je dois admettre que l'ambiance était bonne. On évite les vieux soulards, les piliers de comptoir et autres bides à bière qui sont là pour être là et qui clament haut et fort combien leur vie est trépidante (rassurez-vous, on en doutais absolument pas) et cette fois on a un public qui, au lieu de crier bibine, sait apprécier chaque morceau jusqu’au bout.
Accompagné de trois musiciens, notre Charles enchaine quelques chansons qui coulent dans mes oreilles aussi facilement que du beurre au gros sel. Non, sérieusement, l'atmosphère est douce et chaleureuse, on ne s'emmerde pas contre un poteau et le chanteur est assez sympathique. Je ne regrette pas ma soirée. Je sais déjà que je n'écouterai pas forcément ses morceaux en boucle et, en effet, après écoute sur mon PC, je préfère un million de fois plus ce qu'il dégage sur scène. 

Aller, au plaisir de le revoir.

Charles Rêve sur Facebook et sur Myspace (ben quoi?)

03/04/2012

Perfect Sense


Ami du soir, bonsoir.
Comme tu l'auras remarqué je suis dans une phase de merde puisque je n'ai plus de PC. Je dois donc vivre en parasite sur celui des autres. C'est trop kool. Mais, profitant d'une soirée style forever alone, je me suis dit que j'allais télécharger une bêtise pour passer le temps. Pas très inspirée, j'ai erré un certain temps sur la toile avant de tomber sur Perfect Sense (dont je n'arrête pas d'entendre la pub à la radio) et moui, why not, Ewan McGregor me déçoit rarement après tout.
Une fois le film lancé, autant le dire directement, j'avais les yeux en forme de coeur. Ce film m'a profondément donné envie de manger du savon en écoutant des mélodies violoneuses, le tout en pleurant dans ma baignoire (que je n'ai pas) toute seule (ou avec mon amoureux, tiens). 
Le concept est plutôt bien (c'est pas l'idée du siècle mais ça remue un peu la boue quand même), je m'explique, c'est l'histoire de deux personnes qui se rencontrent au tout début d'une épidémie (demerde) qui prive les gens de leur odorat... puis de leur gout.. puis.. bref, regardez le film. Une histoire d'amour en pleine déchéance mondiale, le romantisme façon HAN1 ou encore la sensualité d'une grippe porcine. Mais c'est beau, c'est drôlement beau, je vous l'assure.
Oh et puis les musiques sont nom nom nom aussi en fait. Je me demande si ce ne sont pas les musiques qui m'ont autant portée dans le truc. Va savoir. Quoi qu'il en soit, j'ai aimé ce film. Bon, peut être que je suis un peu dans une phase romantico-dramatique aussi hein, mais je pense que dans n'importe quel état d'âme, ça reste une belle oeuvre.

Et surtout, faites attention aux phrases de fin. C'est doux. Comme la musique.