14/08/2013

La Blessure - Anna Enquist

Hello vous!
(oui oui oui, tout le monde a déserté le blog depuis le temps que je ne poste plus mais j'avais des choses hautement plus essentielles à faire de ma vie. J'en suis désolée et impardonnable mais on ne choisi pas toujours son emploi du temps. Je ne promets donc pas de poster régulièrement, non non, c'est impossible, mais je tâcherai de moins fuir mon pc à l'avenir.)


Je viens de finir la série de nouvelles -compactées en roman- écrite par Anna Enquist. Je pense l'avoir acheté à la foire du livre de 2013 au stand Acte Sud que je chéris tout particulièrement et il m'avait surtout attirée pour son origine néerlandaise. En plus, le résumé me semblait intéressant :
Un homme incapable d'émotion et de souffrance, une adolescente amoureuse trop confiante, une toute jeune fille qui mange trop, un jeune pêcheur confronté à un naufrage... Les individus aux existences apparemment lisses et bien réglées que sont les personnages de ce recueil se débattent tous avec une angoisse secrète, un désir inavoué, un souvenir tenace, un traumatisme refoulé. 
Bref, des gens à problèmes. De fait, si le livre avait contenu une seule et même histoire pour tout ces personnages, je pense que je ne l'aurais pas lu. Le fait de les avoir distingués en 10 petites nouvelles est judicieux et permet d’échapper à l'ennui que pourrait procurer 267 pages de traumatismes.

Les nouvelles

La Traversée (de loin ma favorite): raconte comment un jeune pêcheur, accompagné de son père et son frère, se retrouve coincé sur un bloc de glace après une journée de travail. Le style d'écriture accompagne à merveille l'ambiance poisseuse et angoissée qui règne durant tout le récit.
Faim: Une jeune fille comme tant d'autre tombe amoureuse d'un jeune joueur de foot et ment à ses parents pour le voir jouer et passer du temps avec lui. (j'avoue, je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire car j'ai du mal avec les adolescentes naïves)
Football grec: Une île est construite en bord de pays et abrite des familles de marin. Un jour, ils décident d'aménager une école pour les enfants où se déroulent aussi des activités sportives. Plus tard, après quelques entrainements au foot, un match avec une école du pays est organisé et le drame commence.
Guimauve: la petite Nora subit une situation difficile dans sa famille car son père est à l’hôpital et son frère est (me semble-t-il) handicapé. Elle tente de comprendre les évènements mais doit faire face au commencement de sa féminité.
"Où un seigneur se lave les mains": une écrivaine/architecte (difficile à cerner) doit présenter son livre dans sa ville natale, Delft. Suite à ça, elle se retrouve dans une soirée, passe la nuit avec un homme et, oh pourquoi pas, découvre un "nouveau" tableau de Vermeer. Normal quoi. Ensuite elle décide de contacter un conservateur pour lui demander quelques informations au sujet du tableau et ils se mettent ensemble à la recherche de l’œuvre (parce que, oui, saoule comme la Pologne, elle a oublié où elle avait passé la nuit).
La Blessure: Un jeune étudiant, joueur de football à ses heures perdues, se blesse gravement la jambe. Sa mère, angoissée à l'idée d'une opération, se débat dans un monde médical qu'elle ne connait pas. 
Cuisine découplée: un employé qui s'occupe des finances d'un hôpital psychiatrique se préoccupe fortement de la nouvelle gestion des cuisines. Pendant ce temps, sa famille glisse doucement vers la catastrophe.
L'Homme qui aimait les déceptions: durant une émission de radio tentant de cerner le lien entre l'art et le football, une dame fait la connaissance d'une célébrité du sport qui lui dit quelque chose d'étrange. Suite à leur conversation, elle change sa vision des choses et de sa vie... 
Finale: Un couple part faire du camping durant les vacances d'été. Tandis que la femme se préoccupe de sa relation et nourrit l'espoir d'avoir un enfant, le mari, lui, a l'air très intéressé par les enfants de leurs nouveaux amis...
Un port: Un jeune étudiant en médecine va faire de la voile avec son professeur et collègue qu'il admire énormément. 

Je n'en dirait pas plus sur la dernière nouvelle du livre car son histoire a un impact sur tout le reste. En effet, on y retrouve de nombreux personnages secondaires des autres nouvelles. Le jeune médecin n'est autre que le fils du héros de Cuisine découplée, son professeur est un des médecins présents dans La Blessure, etc. Une fin assez surprenante vu qu'elle donne, en quelque sorte, une suite aux autres nouvelles. 
Mais, après réflexion, je me rend compte que les 9 premiers récits peuvent être interprétés différemment. En effet, il peut aussi s'agir de neuf évènements créés par l'esprit du héros (le jeune médecin) qui cherche à vivre son traumatisme de façon plus romancée, de manière à pouvoir y survivre. Bref, matière à discussion...

Wiki de l'auteur : Anna Enquist


Si vous connaissez des livres dont le style se rapproche de celui-ci, je vous invite à me donner vite vite vite les références ! 

A bientôt!

18/04/2013

Erbolario

Salut vous ! :D
Aujourd'hui je vous parle de produit qu'on m'a offert après un voyage en Italie et dont je ne pourrais plus me passer. En effet, j'ai la peau la plus compliquée du monde (à la fois hyper grasse et à la fois hyper sèche, ça dépend des moments) donc c'est après une loooongue recherche (Avène, Garnier, Nivea, etc etc ETC!! ) que je me suis tournée vers ce petit cadeau. 


Un petit mot sur la marque

L'Erbolario est une boutique située en Italie dont le mot d'ordre est le naturel. En effet, à regarder les ingrédients présent dans les produits, on retrouve très peu de choses louches (si pas aucune). Leur site nous explique en long et en large pourquoi ils ont choisi cette voie quasi bio, pourquoi leurs produits sont sains et aussi, mieux que tout, pourquoi et comment ils ne testent pas sur les animaux. J'ai aussi cru comprendre qu'ils avaient obtenu l'aide d'une université pour s'assurer que les ingrédients et le produit lui-même était utilisable et non nuisible, tant pour l'homme que la nature. (voir label Leaping Bunny figurant sur les boites).
 
 Mes coups de cœur

J'ai commencé par les baumes à lèvre. Mon premier était uniquement à la pêche et était tout simplement PARFAIT. Tant celui d'Avène était efficace mais au gout étrange, celui-ci hydrate plus longtemps, n'a pas d'odeur gênante et possède un gout discret mais délicieux! :D


La crème pour le corps, quant à elle, je ne l'ai pas beaucoup utilisée parce que j'adore l'odeur donc je l'utilise en alternance avec d'autres produits. Pas d'impression collante après l'avoir appliquée, elle sent tellement bon (et fort) que je n'ai pas besoin de me parfumer (ce serait un peu too much hein :)). Évidemment, elle rempli bien son office puisque j'ai une peau de pêche après l'avoir mise (sauf mes jambes qui restent désespérément sèche T_T).


Ensuite, la crème pour le visage (petit tube vert sur la photo) est parfaite pour ce qui me sert de peau. J'en met tout les matins avant de me maquiller et ça laisse ma peau tranquille (je veux dire par là qu'elle ne se met pas à graisser comme du beurre dans les heures qui suivent). Après plusieurs utilisations j'ai même constaté que ma peau était plus jolie (adieu, fond de teint) et plus saine. Que demande le peuple?


Une autre crème qui est aussi très parfumée et qui ne colle pas du tout c'est la crème à l'Iris. Avec celle-là je déconseille de mettre du parfum en plus (mais genre... VRAIMENT PAS) car elle sent vraiment très fort. Elle est assez épaisse dans son genre mais ne colle pas du tout, elle hydrate bien et laisse un aspect satiné à la peau. Je la recommande à celle qui aiment les odeurs ambrées et fleuries et qui n'ont pas peur de l'odeur forte que ça peut dégagé. J'adore le parfum mais je me rend compte que ça pourrait en écœurer certaines (on ne peut pas plaire à tout le monde hein!). Le récipient, quant à lui, est vraiment très joli je trouve (l)_(l)



Last but not least, les parfums! J'en ai deux et j'en suis satisfaite. L'un est ambré, assez prenant mais parfait pour l'hiver, l'autre est à l'iris et je ne m'en lasse pas. En ce moment je porte le parfait Iris car il est plutôt discret, on le sent en me faisant la bise mais je ne vais pas empester tout un bus ou un wagon avec (j'ai horreur des filles qui portent une tonne de parfum T_T).
Voilà Voilà


Pour plus d'information visitez le site de l'Erbolario !


13/04/2013

Sherlock Holmes - Bar restaurant @Mons



Je ne saurais remercier Mandy assez de fois pour cette petite trouvaille montoise! Après le très délicieux (mais sucré) Temps d'un Café, je vous parlerai du bar/restaurant Sherlock Holmes de Mons. En effet, sous les précieux conseils de ma big pote de toujours je suis allée déguster un de leur burger qui, paraît-il, font fureur, avec mon cher et tendre, bref la fine équipe de l'amouuuuhour (l)_(l)
Mais étant donné que je suis une pure girouette, j'ai pas pensé à prendre de photo de mon assiette. Enfin de toute façon, je doute fort que le mode "paysage" de mon appareil aurait suffit à capter toute la tension culinaire de la table. Parce que oui, l'ami, les plats là bas, ils sont généreux, ils te vendent du rêve, de l'espoir,... un ventre rond de bonheur! 
Le choix est plutôt large (une dizaine de burger différents? Sans compter les suggestions et plats "normaux" comme salade, pâtes, etc.), les prix sont raisonnables (entre 8 et 15€ hors boissons) et le serveur est vraiment sympathique (tout comme sa petite barbe d'ailleurs ;D).
Je pense avoir commandé le Watson : du brie, une tranche de bœuf, des aubergines grillées, des oignons rouges confits (nomnomnomn :3 ), quelques frites et de la salade. Dit comme ça, on pourrait croire à un burger normal mais je vous assure que sa taille dépassait celle de mon visage! Que du bonheur!
Bon par contre je vais arrêter de m'émerveiller devant la taille de mon assiette sinon vous allez me prendre pour une obèse (hinhinhin) mais je dois avouer qu'avant une longue soirée alcoolisée, ça peut en aider plus d'un d'avoir englouti pareille quantité. 
La seule chose que je devrais reprocher à ce bar (si vraiment on m'y forçait avec un pistolet sur la tempe) c'est le manque de sauce pour les frites et le sel qui n'est pas directement servi à table. Toutefois, je suis certaine que le serveur se fera un plaisir de remédier à ça si vous lui demandez.

Oups, j'allais oublier qu'ils font aussi les desserts! Moins de choix que pour les burgers mais très appétissant tout de même :)


A vos fourchettes!

Sherlock Holmes, Rue du Miroir n°3 à Mons (près de la Grand'Place)

D'autres plans sympa à me faire découvrir? N'hésitez pas à m'en parler :D

11/03/2013

Petit billet

Je vous laisse avec de sublimes images des ouvrages de Shau Tan que j'ai découvert à la foire du livre de Bruxelles.. Article à suivre.

Site de l'auteur




05/03/2013

Sigur Ros @ Forest National - 26/02/13

Plus de photo bientôt!


Je ne présente plus le ô célèbre groupe islandais qui fait de la trompette et de la guitare avec un archet car je ne compte plus le nombre de vidéo que j'ai dû poster sur FB et le nombre de fois que leur douce musique passe dans des émissions (Top chef, pour ne citer que ça -il faudrait que je regarde encore la télé-). 
Bref, je pense qu'avec un peu de chance et même sans connaître leur délicieux nom de scène, tu as dû les entendre quelque part! (c'est pas génial ça?) Mes amis mangeurs de viande crue étaient donc de passage à Bruxelles pour un concert maaaaaaaagistral à Forest National dont on taira l'acoustique un peu limite et la constitution, ma foi, fort académique. Mon éternel bien aimé et moi-même avons savouré chaque minutes de ce précieux moment en amoureux <3
Alors bon, oui, on peut se plaindre en long et en large (comme ce vil type de Goute mes Disques -grmbl) du fait que leur concerts sont maîtrisés de chez maîtrisés. Toutefois, que deviendrai toute cette magie et cette beauté si le groupe de maintenant pas une certaine discipline dans leur prestation? En effet, nous sommes loin des groupes habituellement constitués de 4 membres dont le show est relativement improvisable dans la mesure où les morceaux sont peu complexes. Sigur Ros nous sert quand même des chansons habilement construites qui ne peuvent (ou ne pourraient) pas vraiment se permettre un écart scénique. En tout cas, je n'ai jamais vu un orchestre partir en live et en impro totale, je ne dis pas que ce n'est pas réalisable, je souligne juste que leur compo ne seraient plus aussi merveilleuses si on les jetaient sur scène un peu n'importe comment.
Au niveau du show, on peut comme toujours se régaler les mirettes puisque le groupe est connu pour son soin tout particulier aux ambiances. Je passe le commentaire sur les lampes style phare et la décoration générale de la scène, ça fait partie de l'ambiance, c'est beau, c'est doux, c'est forcement un plus. Par contre, chose que je n'avais pas encore vue, le concert a commencé derrière un graaaaaaaand rideau à moitié transparent qui entourait toute la scène et qui a été violemment laché durant la montée de leur troisième morceau. Un grand moment où, pif paf pouf, le groupe montre enfin son visage et se donne à fond dans le reste de la chanson. 
Durant tout le concert, on se prend des claques d'émotions, on sourit, on rigole, on soupire mélancoliquement, on a presque envie d'aller se lover dans les bras du groupe en les remerciant d'avoir illuminé cette soirée. Pour la deuxième fois, j'ai pleuré devant Varúð qui est tout simplement une chanson merveilleuse et je suis loin d'en être honteuse!
Merci Sigur Ros pour ce moment de poésie !


Et toi, lecteur, des moments forts ces derniers jours? Des concerts inoubliables? Des groupes mythiques que personne ne devrait ignorer?


16/02/2013

Petite note

Oh mon dieu, ça fait tellement longtemps que je ne poste plus rien!
Je n'avais pas envie de laisser tomber ce joli petit univers mais la vie me rattrape toujours: impossible de caser un moment pour écrire en long et en large sur mes découvertes. Et puis je me vois mal vous faire des promesses que je ne tiendrai pas en vous alléchant avec des sujets donnés d'avance. J'ai déjà énormément de mal à caser ma vie sociale dans ce bordel que sont mes études (rien que décrypter mon horaire, c'était déjà formidable) alors si je dois prendre le temps de m'enfermer pour écrire ici... Je fais de mon mieux pour caser labo, travail de groupe, temps d'étude, temps d'amour, temps de famille et diverses obligations mondaines dans une semaine qui ne comporte que 7 jours. Alors évidemment, quand je prends le temps de voir des gens et que les gens en question se montrent désagréables envers moi, limite prétentieux, ça me donne envie de rester encore plus dans mes cours. Mais bon, c'est un autre débat.. 
Enfin, je ne suis pas morte et je vais essayer de revenir ici plus souvent !

06/01/2013

Les flims pas sur le cyclimse : Looper

Dernièrement, mon tendre m'a fait part d'une petite découverte cinématographique: Looper. Ouais, bon, découverte, je m'emballe peut être un peu car, comme tous les films, il a son lot de défauts.




Looper nous emmène dans un univers à la fois sombre et futuriste, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nous plongeons dans les combines de la mafia qui, dans sa grande perfidie, a su mettre au point un moyen infaillible pour supprimer les personnes gênantes: on les envoie dans le passé où un tueur les attend patiemment, arme à la main et de quoi faire disparaitre le corps. Le héros est l'un de ces tueurs, engagé après avoir été abandonné par sa mère. Il économise pour aller en France, fricote avec les catins du coin, fait son chemin dans le monde du crime jusqu'au jour où la cible qu'on lui envoie n'est autre que... 

Je vous laisse le découvrir ;)

Le réalisateur, Rian Johnson est entre autre connu pour avoir aussi réalisé la série Breaking Bad et le film Une arnaque presque parfaite. Moi, personnellement, il ne m'avait jamais marqué mais je dois avouer que pour ce film, les moyens y sont.
En effet, on peut apprécier l'ambiance générale (certains diraient SteamPunk) et l'originalité malsaine qu'on peut y trouver. Les effets spéciaux, quant à eux, ne sont pas trop mal foutus (oui, j'ai horreur des explosions mal fichues) bien que par moment, on se demande si on est pas dans un film de série B sur SyFy. Mais cela est peut être dû à certains personnages qui ont, malheureusement, tendance à se caricaturer eux-mêmes. 
Toutefois, j'ai quand même quelques réserves sur l'histoire en générale: même si le début est vraiment convaincant avec son univers tout à fait spécial et l'intrigue de la rencontre du héros avec sa cible, on tombe soudainement sur une histoire de fermier à la sauce de drame social qui pourrait en déconcerter plus d'un. Et finalement, je suis tout à fait perplexe concernant le "twist" final. 
Mais dans l'ensemble, même si j'apporte de nombreuses critiques dans cet article, je pense qu'il pourrait plaire aux amateurs de science fiction et de futurisme assez sombre. Je pense que l'univers que dégage ce film pourrait intéresser certains d'entre vous.