Encore puls de flims sur le cyclimse !

Grâce à une liste minutieuse réalisée sous les conseils de Minusc et mes envies, et les images que le Mad poste régulièrement sur facebook, j'ai eu le plaisir de (re)découvrir ces trois films. J'allais dire "tout en douceur" puis je me suis rappelé d'une scène bien sanglante de No country for old men donc ma fin d'intro est complètement ratée. Je vous invite à en créer une dans votre tête.

La famille Tenenbaum.

De son titre original The Royal Tenenbaums, ce film réalisé par Wes Anderson dont je n'ai vu qu'un autre film; The Darjeeling Limited (pas mal non plus mais j'y reviendrai une autre fois) méritait un arrêt sur mon blog. J'en viens directement au vif du sujet (l'histoire, oui oui oui) parce que je suis sur ma pause midi et j'ai pas le temps de faire de grandes envolées lyriques (pour le moment).

Selon wikipédia; Pour réintegrer sa famille, Royal Tenenbaum fait croire à son ex-femme et à ses enfants qu'il est atteint d'un mal incurable et qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre.

J'ai trouvé ça un peu court. Pas vous?

Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Un maître de la finance, une dramaturge et un joueur de tennis. Un jour, papa Tenenbaum foire tout et sa femme demande le divorce. Ce qui entraine, comme il arrive parfois, une chute dans le développement géniesque des enfants. Nous arrivons 20 ans plus tard pour découvrir comment leurs vies ont changé et la façon dont leur père va tenter de réintégrer la famille (parce qu'entre temps il a dépensé tout son argent 'voyez).

Une chose que j'ai trouvé intéressante, c'est la durée du tournage qui n'a été que de deux mois. J'ai du mal à comprendre comment on peut être si efficace en si peu de temps mais le résultat y est! En outre, j'ai trouvé le casting vraiment pas mal : Gwyneth Paltrow, Ben Stiller, Luke Wilson, Owen Wilson, Bill Murray, etc. C'est pas mal de retrouver des acteurs comme Ben Stiller et Owen Wilson dans un film qui ne fait pas grosse production, humour gras et saucisson.

On peut dire que La Famille Tenenbaum était le glaçon dans mon Ice Tea. Ma phrase n'a aucun sens mais j'adore l'ice tea bien froid.

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Where the wild things are.

Au départ, Where the wild things are est un album illustré pour enfant de Maurice Sendak dont j'avais un exemplaire si mes souvenirs sont bons (c'était ma conception du monstre parfaitement terrifiant qui vivait dans mon grenier). Et puis en 2009, Spike Jonze nous fait le plaisir de l'adapter au cinéma dans un film tout émouvant et sauvage à la fois. Chez les francophones, on lui donnera le nom étrange de Max et les Maximonstres.  

 Max, petit garçon comme plein d'autres, touché par la séparation de ses parents, se sent seul et incompris. Lorsque sa mère décide d'inviter son nouveau compagnon à diner chez eux, Max devient fou et la mord. S'ensuit une course poursuite où le petit fini par s'enfuir sur la mer grâce à un petit bateau. Un peu plus tard, il atterrit sur une île peuplée de monstres (des gentils monstres tout doux qu'on appelle les maximonstres). Ces derniers sont en quête de bonheur, ils se sentent un peu paumés dans leurs relations, ont des réactions imprévisibles (comme les monstres quoi) jusqu'à ce que Max les rejoigne et se fasse passer pour leur roi...

Je ne savais pas que le projet d'adaptation était en cours depuis 1997 et qu'au départ il devait s'agir d'un film d'animation (avec la coopération de Tom Hanks au niveau de la production). Ensuite Spike Jonze a mis son nez dans l'histoire et on en a fait un film. J'adore, j'adule, j'admire Max Records qui joue le petit garçon, Max. Il est trop mignon! Et et et même que ce gosse il est né le 18 juin comme moi! :D (bon ok j'me calme)

Le film est à voir si vous avez besoin d'un petit moment plein de douceur, de rêver un peu, d'entrer dans un univers à part et que vous avez des glandes lacrymales à toute épreuve! :)

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No country for old men.

Alors, alors, alors, gros dossier que ce film! Mais je vais essayer de faire court et vite (quitte à rester sur ma faim). No country for old men est un film des frères Cohen (Joel et Ethan) qui sont quand même vachement connus. Bon, d'accord, pour ceux qui ne connaissent pas : The Big Lebowski, O'Brother (mon préféré), Intolérable cruauté, Ladykillers, Burn After Reading (mon deuxième préféré) (vous devez au moins en connaître un là dedans ^^). J'ai toujours aimé leurs films sans vraiment savoir dire pourquoi mais dans tous ceux que j'ai vu il était question du principe "le chat et la souris". Deux personnes (voire même plus) se poursuivent, se chassent pour des raisons quelconques, parfois sans réelle raison, bref il y a toujours un moment où je me retrouve avec des yeux ronds "Et qu'est-ce qu'il se passe maintenant?! Ma tête?! Où est ma tête??". 

J'avais déjà jeté un coup d'oeil à certaines scène de No Country for Old Men, je n'avais malheureusement pas le temps de tout voir et c'est vraiment hier que je m'y suis mise à fond. Sans regrets, évidemment. Bon, je dois avouer que la fin m'a laissé perplexe mais je ne peux pas la raconter, pour des raisons évidentes u_u

  

Texas, 1980. Alors qu'il chasse près de la frontière du Mexique, Llewelyn Moss (Josh Brolin) découvre par hasard les cadavres d'une bande de trafiquants de drogue et une mallette contenant deux millions de dollars dont il s'empare. Il se retrouve poursuivi par Anton Chigurh (Javier Bardem), un tueur psychopathe engagé initialement pour récupérer l'argent, et le shérif Bell (Tommy Lee Jones), un homme vieillissant et désabusé... [Merci Wiki]

Javier Bardem est surpuissant dans son rôle de tueur détraqué mais non moins extrêmement calme (ce qui le rend encore plus terrifiant), jouant avec la vie des gens en utilisant une pièce. Mon personnage préféré, c'est le shérif Bell interprété par Tommy Lee Jones (que j'aime plutôt bien en général et qui vieillit bien je trouve) qu'on voit un peu perdu dans toute cette cavalcade, on sent la fin d'une époque et le vieux chef désabusé n'arrive pas à s'adapter. C'est vraiment bien fait, on a pas besoin de beaucoup de temps pour cerner la personnalité des personnages, les plans sont encore pas mal foutu et le suspense est souvent à son comble. Bref, ça pourrait ressembler à l'un de mes cauchemars récurrent où je me fais pourchasser par un tueur fou et où j'invente un tas de bazar pour m'en sortir mais finalement je me laisse mourir par fainéantise.

Une raison de plus de voir ce film (ou l'un de ceux que j'ai cité plus haut): les dialogues. De tout les films que j'ai vu, ceux-là ont les dialogues les mieux ficelés, les plus subtiles et merveilleusement bien construit que j'ai jamais vu!  

Livraddict & Seriebox

Grâce à Nadège, j'ai découvert Livraddict et Seriebox.

C'est en parcourant le blog de Nadège que j'ai découvert Livraddict, un site où l'on peut regrouper toutes nos lectures, partager nos critiques et faire de jolies découvertes via d'autres lecteurs. Outre un forum bien rempli (que j'ai vaguement parcouru par manque de temps), le site propose des fiches de lecture pour chaque livre noté avec des liens vers des critiques (blogspot et autres bidules), des récapitulatifs de nos lectures, le contenu de notre bibliothèque (pour autant qu'on se donne la peine de préciser ce qui s'y trouve). Bref, une façon de s'y retrouver (pratique pour les grands bordéliques dans mon genre) mais surtout pour partager nos petites découvertes. Je le conseille vivement à tout les amoureux de lecture car c'est l'occasion de faire quelques découvertes. En plus, il est possible d'entrer en partenariat avec des maisons d'édition pour lire leur dernières parutions (en contrepartie il faut faire une critique du livre, c'est plutôt sympa comme concept) -gratuitement-.

Et c'est justement en lisant le post d'un des modérateurs de Livraddict que j'ai découvert Seriebox, un endroit de la même trempe mais pour tout ce qui est série - film - anime, là aussi, j'y vois une belle occasion de découvrir des perles rares. Néanmoins, je trouve que Seriebox est moins facile d'utilisation que Livraddict et un peu moins joli. Enfin, ça vaut le coup d'y faire un tour !

Terje Isungset

Une raison de plus d'aimer la Norvège! 

Terje Isungset (j'offre une pièce en chocolat à celui qui le prononce correctement) est un compositeur qui vient justement de ce joli pays. Là, vous cessez de mâchonner le cordon de votre capuche et vous me demandez d'un air perplexe "mais qu'est-ce qu'il a de plus que les autres ce trejesigunset?".  Ben il a que, mis à part la génialitude de ses morceaux, il utilise des matières un peu spéciales pour en faire des instruments. 

Quoi? De la trompette en cochon? 

Mais non, mais non, de la glace par exemple! Pas celle que tu manges (encore que..) mais celle que tu mets dans ton Ice Tea, celle que tu vois sur la banquise ou celle qu'on sculpte pour faire de jolies statues (voir le palais des glaces ou je-ne-sais-plus-comment-ça-s'appelle qui se déroule en décembre à Bruges et qui nous propose une visite en terre glacée: à voir une fois dans sa vie). Et bon, ça donne des sons, mince, comment pourrais-je l'exprimer, à mi-chemin entre le bruit de bouteille et la cathédrale. Mais le mieux, c'est d'aller écouter ses morceaux. Je vous laisse avec mon préféré (parce que la voix va tellement bien dedans), Fading Sun.

J'ai trouvé la bêtise, mon amour..

Aujourd'hui, c'est une gueulante de plus que je me dois d'écrire. En effet, tout le monde le sait, tout le monde le répète, la tuerie de Liège a fait de nombreuses victimes et nous en sommes tous tristes. Je ne sais pas pourquoi, peut-être est-ce devenu un réflexe depuis que je lis les infos sur le net, mais dés que j'ai entendu le nom du criminel, je me suis doutée que le nombre de commentaires racistes allait gravement augmenter. Triste.

Mais ce n'est pas tout. En plus de devoir supporter vos remarques de vieilles ménagères carrée d'esprit (sur lesquelles je reviendrai très vite), j'ai lu un texte écrit par un jeune homme qui, visiblement, est très peu au courant de ce qu'il se passe réellement dans son pays et saute sur la première occasion venue pour taper sur les dos des étrangers. Je me permets donc d'en copier certains passages car ils me vont droit au cul (non pas au cœur) et je peux vous dire que ça fait mal.

"Je constate qu'il y a une semaine, sur TF1, c'est un Arabe qui revendiquait le respect en enflammant une voiture. Je constate qu'il y a trois heures, ce sont deux Arabes qui m'ont traité de "petit Belge de merde" en plein Bruxelles. Je constate que ce sont des Arabes qui ont bloqué certaines rues de France, réclamant (encore) plus de mosquées, et je constate enfin que si l'on a tant entendu parler d'une certaine burqa, c'est bien grâce/à cause (biffer la mention inutile) de certains Arabes."

Bien, le jeune homme a exprimé sa (petite) pensée et maintenant c'est à moi de lui proposé une petite mise en situation. 

Imaginez, vous êtes dans votre pays d'origine mais pour une raison ou pour une autre (manque de travail, guerre, persécution, promotion dans la famille, que sais-je, les raisons sont multiples et bien souvent justifiées) vous devez quitter votre pays pour aller vivre dans un endroit où la culture est tout à fait différente de la votre. Une fois sur place, vous vous battrez sans doute pour avoir vos papiers (je vous entends déjà râler "comment est-ce possible qu'on me fasse attendre autant de temps? Je ne suis pas dangereux pour eux, je mérite une place et en plus j'essaie de m’intégrer, je travaille pour vous, la moindre des choses c'est de me donner des papiers"). Ensuite, on vous dit qu'il vaudrait mieux pour vous que les femmes (vous ou votre copine) doivent s'habiller autrement par respect pour les mœurs ou la culture de votre nouvelle patrie. On va même jusqu'à créer une loi pour vous y obliger. Vous le faites? Malgré la chaleur? Malgré la nouvelle garde-robe que vous allez devoir vous payer? (Là encore, je vous vois pester). Vous avez pour habitude de boire de l'alcool? Fini aussi. Vous voulez assister à un concert de punk? The end ! Bref, je vous passe tout les exemples possibles, oh tiens, encore un : imaginez que dans votre nouvelle contrée on vous dise "ici, pas de chocolat, c'est notre culture et vous devez la respecter en entrant ici". J'sais pas moi, ayez un peu d'imagination! Maintenant, je suis quasiment certaine que la majorité d'entre vous ne vont pas accepter de vivre sous ces conditions. N'oubliez pas que vous n'avez nulle part où aller car c'est le seul endroit où vous aurez de quoi survivre. Qu'est-ce que vous faites? Je suis certaine qu'au bout d'un moment, après avoir essayé de vous faire entendre en vain pour avoir droit à un peu de liberté, vous finissez par péter un câble. Vous finissez peut-être même par devenir violent. Ce serait le cas de n'importe qui s'il était privé de sa liberté d'agir.

Je suis contre toute forme de violence, ce qui s'est passé en France (comme le jeune homme l'affirme) est un cas isolé et ne doit pas englober toute une population sous pareil critère. Ce que je vois en lisant ça, c'est juste un garçon un peu paumé qui a besoin de pointer du doigt quelque chose, donner une raison à ce qui s'est passé parce qu'il a peur.

" J'ai rarement vu un Boudhiste m'insulter en rue, rarement vu un Orthodoxe remuer ciel et terre pour porter un voile intégral et rarement vu un Juif brûler une bagnole pour réclamer un Temple."

Là encore, je constate son manque cruel de culture. Gamin, un vrai bouddhiste ne t'insultera jamais. C'est comme ça, c'est tout et il n'y a pas à en faire un exemple pour autant. Et jusqu'à preuve du contraire, les orthodoxes (L'orthodoxie, est une des trois principales confessions -et non religion- du christianisme) ne portent pas le voile et vu les derniers événements en matière d’Église et de pédophilie, cela m'étonnerai qu'ils osent pousser une gueulante sous peine (tiens, eux aussi!) d'être traité de "pédophile à abattre" (je vois d'ici les remarques désobligeantes des petites gens : "pourquoi j'irais rendre service à cette bande de pervers?"). Tu vois, les préjugés sont partout et tu ne fais que les alimenter. Oh, et pour ce qui est des juifs, dois-je rappeler que la plupart d'entre eux ont été gazé justement parce qu'ils étaient ce qu'ils sont et qu'ils voulaient vivre pleinement leur religion? Ou je dois faire un amalgame aussi douteux que le tien en pointant du doigts ce qu'il se passe en Israël?

"En guise de consolation, il reste à ces familles brisées une marche blanche qui s'organise en ce moment même sur le web. Ah... mais attendez... Ah non ! Excusez-moi, je me suis trompé, la marche en question est à la mémoire de Nordine Amrani, le tueur. Logique...
Si l'un d'entre vous à l'envie soudaine de m'expliquer pourquoi un assassin a droit à une marche blanche avant les victimes, qu'il me fasse signe. Je l'invite à dîner, ça sera sans doute passionnant."

 Moi je veux bien un diner. Et je vais t'expliquer pourquoi : parce qu'il n'y a pas de marche, parce que c'est un canular complètement glauque auquel ton manque cruel d'esprit critique t'a fait croire. S'il doit y avoir une marche blanche, elle sera forcement en faveur des victimes. Mais ça, c'est pas possible pour toi, c'est tellement mieux de pointer du doigts une religion, un peuple, c'est tellement rassurant de croire que c'est le voisin le méchant. Et puis c'est tellement moins fatiguant d'accuser l'autre plutôt que de regarder dans son propre jardin. Oh je ne t'ai pas dit? Nordine Amrani est belge. ;) Mais à part ça.. t'es pas raciste hein.

Pour ce qui est du texte (au passage, joliment syntaxé) j'en ai fini.

J'en viens aux commentaires profondément racistes/stupides (on joue au synonymes?) que j'ai pu lire sur facebook (Rtbfinfo.be, Lalibre.be, etc). Il me semble, et ce de plus en plus fréquemment, que les médias comme les petites gens, font du tri ethnique dans leur info. Je m'explique, quand des étrangers commettent un crime, on en parle pendant trois jours, les gens s'indignent, les commentaires fusent et les journaux télévisés programment des reportages bien larmoyant sur les victimes pour faire pleurer la ménagère dans sa chaumière. Par contre, vous verrez que les crimes commit par des belges sont nettement moins médiatisé (en moyenne une soirée ou deux, jamais plus). J'aimerai savoir pourquoi. J'aimerai qu'on m'explique quel est le but de ce petit jeu de cache-cache. N'a-t-on plus le droit d'être informé sans qu'on essaie de nous influencer? Si c'est le cas, ça devient bien triste.

J'ai vu des commentaires de personnes de tout age et de tout milieu dire qu'il fallait renvoyer les étrangers dans leur pays (je me demande bien ce que ça changerait) car ils étaient la source de tout nos problèmes, car c'étaient toujours eux qui tuaient les braves petits belges que nous sommes. A ceux-là, j'aimerai répondre simplement, j'aimerai leur faire part de ce que j'ai pu trouver sur les sites d'informations en cinq minutes à peine :

- Une femme a tué ses cinq enfants (article ici) => BELGE.

- Un policier (!!!!!!) tue sa femme après leur divorce (article) => BELGE.

- Une tuerie dans une creche (!!!!²) par un garçon de 20 ans (article) => BELGE.

- Meurtre raciste à Anvers (article) => BELGE.

Je pourrais continuer longtemps comme ça. (j'aurais pu utiliser la facilité en vous parlant de Marc Dutroux, piqure de rappel ou ça ira? NE VENEZ PAS ME DIRE QUE SA MOUSTACHE PORTE A CONFUSION SUR SES ORIGINES HEIN?) Et ceux-là, vous voulez aussi les renvoyer dans leur pays? Ha. Oui. Ils y sont déjà. 

Et vous pensez que la Justice aurait pu les arrêtez, eux? Vous pensez qu'elle aurait pu, comme par magie, agrandir des prisons déjà pleine à craquer pour les accueillir de façon préventive? Ben ouais les gars, c'est bien beau de raler sur la justice mais pour bien faire il aurait fallut de la place dans les prisons, des gens assez courageux pour garder les prisonniers et des villes assez volontaires/riches pour faire construire de nouvelles infrastructures. Vous voulez qu'on change ça? Et avec quel argent? Quels moyens? C'est bien de râler quand on a pas de solution a proposer.

Plus que jamais, l'humain nous a montré sa connerie hier soir. Nordine Amrani n'est pas une religion, n'est pas un pays, n'est pas une idée, c'est juste un con. Quand vous aurez appris à arrêter de pointer du doigt n'importe qui, à chercher des coupables qui n'en sont pas, on aura fait un grand pas. Mais quand je vois le nombre de réflexions racistes qui ont fusé hier soir, je pense qu'on régresse fameusement. J'aimerais rappeler à ceux qui voudraient un pays 100% pur belge que l'humain a dans ses gènes ce qu'on appelle "le besoin néotique". Ce besoin nous pousse a chercher du neuf, du nouveau, de l'exploration sans quoi nous finissons dans la dépression. Mon exemple peut paraitre bancale mais je suis intimement persuadée que sans cette diversité culturelle, nous finirions par nous abrutir les uns les autres si pas nous entre-tuer. Nous avons beaucoup à apprendre des autres, d'où qu'ils viennent. Les actes d'une personne ne devraient pas porter préjudice à ceux qui ont la même religion que lui, les même origines ou les même caractéristiques physique. C'est avec des raisonnements aussi carrés qu'on en vient à un régime fasciste, je tiens à vous le rappeler.

Je viens d'écrire une tartine que peu d'entre vous lirons entièrement. Je tenais à ajouter une dernière chose; les victimes sont nombreuse, ce qui s'est passé est vraiment horrible mais n'en reste pas moins inexplicable. La folie est humaine, cet acte aurait pu venir de n'importe qui, ça aurait pu être vous, ça aurait pu être moi ou le voisin. La folie ne prévient pas. J'espère qu'il n'y aura pas plus de victimes que celles annoncées hier, j'espère que les parents des tués pourront trouver un peu de réconfort dans les messages de soutient laissé par les gens. Je suis de tout cœur avec eux.

Bien à vous.

Intéressant à lire : http://annelowenthal.wordpress.com/2011/12/13/un-meurtrier/

Exemple TRÈS parlant des médias qui poussent à l'influence, le lendemain de la tuerie, la DH publie : "privé de décoration de Noël pour ne pas heurter les musulmans ". Et vous voulez me faire croire que c'est du hasard, de l'information pure et dure? Personnellement, c'est le genre d'info dont j'aurais pu me passer.


Edit ~ Je suis sidérée de voir que du haut de mes 21 ans, je suis un minimum plus informée et plus critique que certains qui ont dépassé les 50 et continuent à penser de façon carrée sans voir plus loin que leur bout du nez.

Truc ephemere défouloir, tentative de souhait psychique de Noël.

J'ai le blues parce que je sais pas quoi.

Moi, je reçois des mots doux de la part de mon chocolat.
Le chocolat est mon seul amour.
Je suis amoureuse de mon chocolat.
Mon chocolat et moi ne passons pas encore la nuit ensemble.
Tout simplement parce qu'il fond.
Plus tard, je me marierai avec mon chocolat.

Mon chocolat ne sait pas me faire d'enfants.
Tant mieux, j'en veux pas.
Mon chocolat m'offrira des chocolats.
Parce qu'il sait que j'aime ça.
Mon chocolat me dira des mots doux.
Oui, il le peut et il le fait.
Mon chocolat sera toujours là pour moi.
Mon chocolat et moi on partira loin, très loin de tout.
Mon chocolat me fera des surprises car il sait que j'aime ça.
Mon chocolat est fier.
Mon chocolat n'aime que moi.
Mon chocolat trouve que je suis la plus belle.


Mon chocolat n'est qu'une vulgaire tablette de chocolat mais surpasse tout le monde en ce moment.

Reprise de la liste :

Mr Nobody  
Max et les Maximonstres (je l'aurais pour Noël :D)

The Darjeeling Limited

La Famille Tenenbaum

The Life Aquatic with Steve Zissou

No Country For Old Men

Watchmen

Oldboy

L'Incroyable destin de Harold Crick 

Mindgame 

Le roi et l'oiseau 

Les triplettes de belleville 

Tokyo Godfather 

Le Géant de Fer 

The Hours

The game

Lucky Number Slevin

Adaptation

Synecdoche New-York

Coffee and Cigarettes

Broken Flowers

Voyage dans la lune de George Meliès @ Plaza Art Mons

Avant toute chose, je tenais à invoquer tout les démons de la terre pour retrouver l'horrible bonne femme qui s'est noyée sous trois tonnes de patchouli dans la salle. Parce que oui, OUI, le patchouli est pour moi ce que la kryptonite est à Superman. Je vais avoir l'odeur dans mon nez pendant trois jours et ça m'a un peu gâché le plaisir. Voilà.

Cette semaine c'était le 150eme anniversaire de George Méliès (oui, il est mort, oui on aime faire durer les choses même après coup) et pour l'occasion, le Plaza Art de Mons nous proposait six de ces (nombreux) courts métrages. Joie, je saute sur l'occasion car depuis que j'ai vu The Artist je trouve un certain charme à ce genre de séance (bon, je suis aussi une fan de Louise Brooks aka Loulou, que je trouve tout simplement ravissante et qui est fort connue pour ses rôles dans les films muets). Alors, alors, alors, les films dans l'ensemble sont plutôt bien pour leurs ages, j'étais assez surprise de la qualité comparé aux vidéos qu'on peut trouver sur le net. Pour le reste, je pense qu'il y a rien à redire, c'est de la petite poésie enfantine pour ma part et ça me fait rêver. (En plus le premier passage était écrit en allemand et ça m'enchante toujours de lire cette magnifique langue).

L’orchestre, parce que oui madame, il y en avait un petit quand même, c'était un des points forts de la soirée: j'ai nommé la "Classe d’Improvisation du Conservatoire Royal de Mons" (c'que ça sonne bien). Au départ, je m'attendais à quelque chose de tout à fait classique, "normal", bref la même chose que ce qu'on peut entendre sur les vidéos du net. Et c'est une belle claque, si pas un mur, que je me suis pris en pleine face. Les étudiants (non, les musiciens, arrêtez de dire étudiants, ce sont quand même des musiciens, fu!) ont su donner au film un souffle tout neuf aux courts métrages, les idées étaient bonnes ("remplacer" ce qui pouvait être une voix par un bruit d'instrument, c'est quelque chose que j'adore : regardez moi jouer de l'harmonica devant la télé en ayant coupé le son, ça n'fait rire que moi mais c'est génial quand même), les flanchouillettes très rare (oh hé, ça va hein, j'en ai compté une et demi même pas) et puis c'était surtout vraiment original.  Il y a deux genres de représentations qui me marquent : celles où j'ai les larmes aux yeux et celles qui me font rire grâce à leur esprit foufou et leur originalité. Mes amis, vous faites partie de la deuxième catégorie et c'est tout à votre honneur. (Félicitation Dr Happyness)

 

Et après? Ben après la représentation, et je peste encore avec ça, sa seigneurie le professeur nous a laché deux petites phrases dignes des crottes de chien les plus vicieuses pour nous faire partir. Julien, ou plutôt Fleur d'Oranger, témoigne : "Ce type me fait penser à Sébastien Demorand de Masterchef, un connard!". On marquera six secondes de silence pour cette remarque ô combien pertinente.

En attendant la prochaine, je vous laisse avec le monde merveilleux d'Adventure Time [épisode en français] dont j'aurais peut être une énorme surprise les semaines à venir.

+ N'oubliez pas les Midis du court au Plaza Art un vendredi par mois à 12h30 pour 3,5€ (nourriture comprise)

Watchmen (les gardiens)

Adapté d'une série de comic book du même nom (de Alan Moore et Dave Gibbons), Watchmen est un film réalisé par Zack Snyder (ouais, le type qui nous a servi le "film" 300 .. erf). Vu ses précédentes compétences, on a raison de douter de sa capacité à faire un bon film. Pourtant, je ne me suis pas emmerdée devant celui-ci qui dure quand même 2h43! J'ai dû le regarder en deux soirées mais ça n'a rien enlevé au plaisir, je vous rassure.

Je ne pourrais pas faire de commentaire sur la bonne ou mauvaise adaptation du comic, mais quand je lis certaines critiques, les gens ont l'air plus ou moins satisfaits. Personnellement, j'ai bien aimé l'ambiance sombre et les costumes éblouissants des héros! Le fait qu'on ai droit à une petite histoire sur chacun d'entre eux est un plus non négligeable car j'ai regretté qu'on approfondisse pas la psychologie des personnages. Pour ma part, certaines scènes auraient pu être évitées pour faire un film un peu plus court mais elles n'en sont pas moins agréables à regarder. On reste plongé dans l'action, le scénario est bien ficelé et on a pas le temps de s'ennuyer. 2h43 à rien faire devant vous? C'est parfait.

+ Malin Åkerman (qui a un air d'Olivia Wilde, le genre de femme que j'adore) est tout simplement sublime !

+ J'aimais beaucoup le personnage de Billy Crudup aka Dr Manathan (à ne pas confondre avec notre cher Mr Manathan)

Synopsis: L'action se déroule en 1985 dans une Amérique alternative, dans laquelle des héros costumés ont modifié l'histoire. Une première équipe de super-héros, les Minutemen, s'est constituée à la fin des années 1930 et une deuxième équipe, les Watchmen, s'est formée quelques décennies plus tard. Les États-Unis ont gagné la guerre du Viêt Nam grâce au Dr Manhattan et Richard Nixon en est à son cinquième mandat présidentiel, mais les héros costumés ont été déclarés illégaux par le Congrès. Ils ont tous pris leur retraite sauf deux : le brutal et cynique Comédien, qui travaille à présent pour le gouvernement, et le paranoïaque et incontrôlable Rorschach qui est recherché par la police. Le monde se dirige quant à lui vers une guerre nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique. [Merci wikipédia ;D il se fait tard et j'suis crevée moi!]

Ma souris est une véritable poseuse.

Zoé, souris, un an.

La cité interdite - Zhang Yimou.

Film de 2007 (je sais, je suis à la traine mais avec toutes les daubes qui sortent en ce moment aussi..), la cité interdite est dans la lignée esthétique des Tigre & Dragon, Hero ou Le secret des poignards volants. Ici, on n'y voit pas des scènes de combats spectaculaires en permanence mais plutôt le coté "Waw, mes yeux ont un orgasme tellement c'est joli!".

Pour le coup, Zhang Yimou pose une jolie cerise sur son gâteau déjà bien décoré. D'accord, cette métaphore est complètement à chier mais je ne vous prends pas non plus pour des lecteurs assidus de Zola, 'voyez? Mes respects quand même. Je m'explique, de façon brève, c'est aussi lui qui a fait Hero et Le secret des poignards volants. Si vous les connaissez, j'en ai assez dit. Si pas, vous devriez y jeter un œil (et pleurer de joie comme devant la Joconde - qui n'est pas si extraordinaire contrairement à ce qu'on pourrait croire). Et pour une fois, je trouve que la pochette du dvd est digne d'intérêt (allez voir, comparez un peu La cité interdite et le secret des poignards volants, vous verrez de quoi j'parle). 

Synopsis: En revenant d'on ne sait trop où (ok, j'écoutais pas, je cherchais mon chocolat) l'Empereur découvre qu'un complot se trame dans sa famille (son premier fils + sa femme et ses deux autres fils). S'ensuit un jeu tordu d'alliance, d'empoisonnement, de poignarderies dans le dos, de sexe un peu tout de même, de servantes malmenées et de drame familial. Le but de tout ça? Faire un film. Non, j'déconne, c'est prendre le pouvoir bien sur!

Je dois avouer que l'histoire en elle-même n'est pas vraiment très recherchée, on en vient aux drames shakespeariens habituels mais version chinoise. Néanmoins, ça ne m'a pas plus dérangé que ça car les plans sont magnifiques, les couleurs sont vives, dorées, chatoyantes, on a envie de pleurer de bonheur en voyant le palais (et les tenues de la reine : omfg) et le jeu d'acteur est plutôt bon. Maintenant, tout dépend des gouts : si vous n'êtes pas du genre à faire attention aux décors et a vous concentrer à mort  sur l'histoire, ce film n'est probablement pas pour vous. M'enfin, Zhang Yimou quoi ! :D

Ps: Ce que je ne comprends pas, c'est que dans la bande annonce il n'y a que des scènes de guerre pratiquement, alors que dans le film ça dure même pas 20 minutes. So.. Ne vous fiez pas au trailer. 

Amon Tobin (ben quoi?)

Je sais, ça fait un baille que je connais (et c'est connu pourtant) mais j'aime bien faire un peu de publicité à mes coups de cœur. On sait jamais, peut être que l'un d'entre vous vit dans une caverne et n'a qu'un seul accès à internet vers mon blog, ce serait de la torture, ce serait impensable mais bon, vous savez, la folie humaine, tout ça.. 

Amon Tobin fait partie de mes petites berceuses du soir ou mes folles insomnies. Ce "Dj" est né au Brésil mais vit à Montréal (cherchez l'erreur) et j'ai pas envie de vous raconter sa vie parce que wikipédia c'est pas pour les chiens. 

Mes favorites:

Big Furry Head

At the end of the day

Tout particulièrement Lost and Found

Et une pléiade de bons morceaux que je ne saurais tous citer. 

Je vous invite à jeter un coup d'oeil par vous-même.

Ca commence par un grand A, ça fini par "bah tant pis".

Bonjour le chat.

On était au Japon, je sais pas pourquoi ni comment, on visitait des ruelles un peu banales quand j'ai entendu des bruits de ferrailles. J'ai tourné la tête du coté de l'horizon (avec un ciel couleur tequila sunrise, 'voyez) et là j'ai vu un tyrannosaure métallique géant se battre avec une grue de construction. Ma foi, c'était étrange. Puis le dino, exaspéré de s'en prendre à la grue en question a commencé à marcher sur la ville. Tout le monde fait de grands yeux et commence à courir dans tout les sens. Moi, je perds ma mère au coin d'une rue, je hurle comme un goret en colère. Je finis par atterrir dans le métro. A ma grand surprise, je rencontre des européens dont un blondinet crolé bien sympathique qui me dit qu'on va s'en sortir (il vaudrait mieux! Qu'est-ce qui m'a pris d'aller me cacher dans le métro alors qu'un géant nous piétine!?). On fait un arrêt aux toilettes publique où, à ma deuxième grande surprise, se cache un violeur aux traits asiatiques mais qui a une coiffure façon Beatles (je crois reconnaître un ami et ça, ça devient inquiétant), ledit violeur tente de violer les filles du pipi-room quand soudain, un escadron de police débarque. Ouf on est sauvée! Ben non, un des policiers file 20€ (pourquoi des euros?) au violeur pour pouvoir pisser (le violeur était en réalité une madame pipi un peu trop entreprenante??). Tandis que les policiers viennent vider leurs vessie dans les toilettes des femmes, le violeur continue son cinéma mais là, il y a cinq prostituées qui arrivent et commencent à lui écraser la tête contre le lavabo. Seulement, elles y vont trop violemment et tuent le gars. Bon, c'est pas cool mais il l'avait bien mérité. Ensuite, on sort de ce fichu métro de merde et monsieur blondinet m’emmène sur un marché (où il fait jour et où les gens ne se soucient absolument pas des bruits du dino. OHLOL). J'essaie en vain d'interroger les gens (en anglais? Même pas?) pour savoir s'ils ont vu ma mère mais personne ne sait quoi et je finis sur une plage où je discute avec un allemand (en allemand. Enfin presque). Le tyrannosaure revient, sauf que là, j'en ai trop marre et je me dis "Bon, serait peut-être temps que je me réveille hein".

Ce n'sont pas des flims sur le cyclimse.

Mind Game

Mind Game est un film d'animation de Masaaki Yuasa, haut en couleur et spéctaculaire (si si). 

Nishi, le personnage principal, rencontre Myon, jeune fille à la poitrine tout aussi spectaculaire que le film, dans le métro. Elle l'invite dans le restaurant de sa famille (enfin sa sœur.. Enfin elle et sa sœur.. Enfin bref) théâtre prochain d'un drame : Nishi se prend une balle dans le derrière à cause d'un footballeur en rage. Que va-t-il se passer de l'arrière train de Nishi? De la petite Myon qui pleure dans un coin du restaurant? Et de tout-le-reste-du-film-que-vous-n'avez-pas-vu-mais-que-moi-si-mais-que-je-raconte-pas-la-suite-pour-que-vous-le-regardiez-vous-mêmes?

Certains diront qu'il est déjanté, d'autres que c'est complétement psychédémétaphysique, et ils auront tous raison car ce film est bien le seul dans son genre (je crois?). On y mélange le dessin (manga, anime, machin truc bazar ou truc bidule, c'est comme vous le sentez) et des prises de vues réelles (pour ce qui est de la tête des acteurs, en somme). Certains passages sont une sorte d'explosion de couleur, d'excitation (j'appellerai ça du bonheur en image, ça me fait penser à de l'exta qu'on aurait mis en dessin), qui laisseront les épileptiques les plus sensibles sur le tapis et les autres dans un état d'euphorie extrême (je cite mon cas ici mais j'aimerais aussi avoir les informations de personnes dépressives ou cul-de-jatte). Personnellement, j'adopte. C'est un peu comme la scène du film 99F quand ils prennent de la drogue et que tout se transforme, sauf que dans Mind Game, c'est du permanent. Les dealers peuvent aller se coucher, nous avons une solution. Bon, pour ce qui est de la forme, j’applaudis. Maintenant le fond, je ne dis pas que le commun des mortels se plongera dans un profond questionnement existentiel après ce film mais on ne peut tout de même pas y rester insensible. Encore une fois, il ne s'agit que de mon petit avis de petite personne mais j'avais l'impression de me trouver devant une vaste ode à la liberté. Ça m'a donné envie de jeter mes cours par la fenêtre, de m'attacher à un train et d'aller offrir des fleurs à mon coup de cœur (s'il te plait, ne lis pas çaaaa, ne lis pas çaaaa >.<). Mais je ne l'ai pas fait. Parce que.. Bref. Ensuite, j'ai trouvé certaines scènes vraiment poétiques (parfaitement métaphoriques mais vraiment très habiles), ça m'a donné envie d'écrire d'ailleurs, une fois de plus j'applaudis. Je vous pousse sérieusement à le voir. Et si c'est déjà fait, je vous pousse à le revoir. Encore et encore.

Note perso : jeter un œil à ça [http://www.youtube.com/watch?v=0kwpQG7k2zU&feature=related] quand j'aurais le temps.

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Cry Baby

Dans un registre tout à fait différent, j'vous invite cordialement à regarder Cry Baby. OK, OK, il faut une bonne dose de second degré pour bien l'apprécier. Mais on y reviendra. J'avais téléchargé le film dans un moment d'ennui Johnny Deppesque mais n'avait pas réussi à le regarder sur mon pc. Et hier, oh surprise, on sait le regarder sur le pc de ma sœur. Bref, c'était du fun en barre.

Cry Baby est un film à tendance comédie musicale (mouais, mouais, bof) réalisé par John Waters. J’acquiesce quand on me dit qu'il reprend le thème de Roméo et Juliette en le parodiant façon adolescent ridicule. En effet, durant les premières minutes du film je me demandais si c'était la traduction française qui foirait autant, ensuite si c'était vraiment un film de merde puis au bout d'un moment je me suis rendue à l'évidence qu'il s'agissait d'une grosse parodie. Bref, c'était pas mal une fois qu'on a pigé le truc. Johnny Depp est tout mignon avec son air boudeur et les répliques sont tout simplement horribles. J'adore. On l'appelle "film musical" probablement parce qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de chansons dedans mais, moi qui ne suis pas vraiment fan des comédies musicales, ça ne m'a pas dérangé. On avait pas à subir de longue chansons qui expliquait tout un passage de l'histoire et qui rend le publique complètement dingue au bout d'un moment parce que dans-la-vie-réelle-c'pas-comme-ça-et-puis-vous-chantez-faux! Cry Baby se regarde à l'occasion, quand on a envie de rire un peu devant un film décalé de chez décalé. (Ou pour les grand(e)s fans de Johnny Depp). 

Ps: Moi je suis totalement fan de Traci Lords dedans *.*

3615 Perso : Dr Who & Schokobons.

Édit ~ j'avais écrit l'article avant même de savoir que Dieu regardait la série :D  Hahaaa ! Ça m'a fait vraiment plaisir de te revoir et un million de merci pour le paquet de Schokobons offert :D
Ta fidèle dévote ;) 

 [petite larme d'émotion, retrouvailles, tout ça]

Photo: c'est Dieu qui se charge personnellement de mes provisions de Schokobons :3
Encore merci <3







Sans vouloir me vanter (loin de là, c'est plutôt une vaine tentative de me faire porter sur le bûcher, again) quand j'étais gosse mes jeux ressemblaient fortement à un épisode de Dr Who. Sauf que la plupart du temps j'étais une licorne (rose, de préférence) et que je voyageais via des failles spatio-temporelles parfois trop petites pour que toutes mes amies puissent y passer et c'est à ce moment là qu'on se faisait des adieux déchirants..

- Non Tiphaine! C'est moi qui reste, allez-y et rapporter la paix sur notre planète !

- Mais Nurihan, on a besoin de toi là-bas! Reeeeeste! 

*ex-implosion du trou noir qui en fait était une porte vers notre univers qui faisait partie d'une galaxie d'un autre temps car le temps se déplace et après je sais plus quoi mais il est question de paillettes intergalactiques*

~ là c'est le moment où on court dans tout les sens pour faire comme si on passait à travers un tunnel déchirant ou quelque chose du genre ~

Bref, si vous ne voyez pas de quoi je parle et que vous pensez que je me droguais en primaire, je vous conseille de regarder la série Dr Who. Je ne peux pas vous promettre que les scénaristes n'ont rien fumés, eux, mais en attendant j'avais des délires vraiment dingues quand j'étais gamine et je me demande si on ne m'a pas piqué quelques idées. Affaire à suivre... 

Ps: il est quand même mignon , non?
Pps: mon futur sera aussi barré que lui *.*
Ppps: Même s'il a pas la même tête !
Pppps : ça ne doit pas exister malheureusement. :'(

J'ai dû rater un épisode.

Suis-je la seule à parcourir les allées des magasins avec un air consterné à chaque fois que je croise un père Noël alors qu'on est à la mi-novembre? C'est moi qui bug ou il y a un léger soucis? Avec tout cet amas de décoration noëllesque, je me sens pressée de trouver des cadeaux pour les gens, j'ai des sueurs froides quand je constate que mon compte en banque est complètement à sec (MISÈRE! MISÈRE!!!!) et que je suis peut être la seule qui fera des cadeaux cette année parce que c'est la CRIIIiiiIiIiIiIIIIIIiiiise! Le monde tourne-t-il trop vite pour moi? Ai-je manqué tant de fois l'heure d'été que j'en suis à un mois de retard? Ou peut être qu'une association internationale a convenu que cette année, au lieu d'avancer d'une heure on avançait de 30 jours? Je suis perplexe devant le rayon des friandises (parce que oui, madame, monsieur, je suis une faible personne), quand je vois qu'il n'y a plus que des pièces en chocolats et des effigies du père Noël façon côte d'or. Alors je me met à genou au milieu du rayon en me tirant les cheveux et en hurlant vers le ciel "Tout ceci n'est que vaste mascarade! Je sais que le père Noël n'existe pas! Rendez-moi mes fraises tagadaaaaa!" Mais personne ne m'entends. Enfin, sauf la grand-mère qui venait acheter des pralines pour son caniche et qui se dit que, franchement, les jeunes de nos jours... Tout ça pour en venir au fait, au mouton et au petit Jesus (car pour sa naissance on s'offre mutuellement des cadeaux, logique quoi) j'ai -presque- fini ma -longue- liste d'objets désirés ardemment (non j'déconne, j'aurais jamais fini, je suis une enfant gâtée!) et si une âme en quête de générosité-pardon-affection-esprit de Noël (biffer les mentions inutiles) le veut, elle pourra dés à présent m'offrir une part de rêve. [ Ici, très précisément ] J'emmerde profondément ceux qui sont contre l'esprit de Noël, parce que la surconsommation c'est bien, la pollution via les emballages c'est super et .. Bref, je m'en fou, faites ce que vous voulez. En définitive, j'ai froid. Bisou.

Ps: parce que je suis une lourdingue ces temps-ci, je me suis inscrite (gratuitement hein, faut pas déconner) à Test-Achat (bah tant qu'à faire!) et j'ai gagné une caméra. Comme ça. Voilà. (ouais, une lampe de poche solaire aussi mais c'est moins classe). Oui, la même que sur la photo, oui elle est cool.

Just Dance 3 : parce que danser devant ma télé me fait retomber en enfance.

Ça fait plusieurs mois que je râle sur mon poids, mes poignets d'amour et ma petite boudine qui se dessine sous mon pull (malgré les "mais non, t'es parfaite!" de mes amis hein) et j'étais bien décidée à me mettre au sport seulement le sport ben.. c'est chiant. 

Première tentative: la course à pied. Je dispose d'un magnifique endroit derrière chez moi où l'on peut courir comme on veut au milieu des bois, atmosphère mélancolique, ni en plein soleil, ni trop à l'ombre, bref c'est plat et parfait. Seulement, il faut croire que des forces maléfiques s'opposent au fait que je sorte pour courir car soit le temps n'est vraiment pas de la partie, soit il y a des ouvriers pour vous siffler. En d'autres termes, j'ai vite abandonné. 

Deuxième tentative: le vélo d'appartement de mon père. Oui, c'est bien chouette au début mais au bout d'un moment, on se lasse de ne jamais avancer, de regarder le carrelage, le mur d'en face ou la bibliothèque d'à coté. Donc, contrairement au paternel, j'ai laissé tomber l'affaire. 

Troisième option: la wii fit. Ouais mais... Non. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi mais leur publicité ne m'a jamais poussé à l'acheter, ça me parait fade et beaucoup de chichi pour pas grand' chose. Alors ça aussi, c'était pas pour moi. Mais un beau jour, ma chère et tendre soeur me montre une démo de Just Dance 3...

Ni une, ni deux, on achète, on teste, on s'éclate, on adopte !

Là, vous vous demandez si je n'ai pas été payée pour faire de la publicité au jeu mais malheureusement ce n'est pas le cas. Quoi qu'il en soit, je pense que même les plus paresseux aimeront ce jeu. Pourquoi? Pour les 40 morceaux d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, faciles ou difficiles, sauvages ou plus lents. Pour les petits personnages fluo (qu'on peut parfois choisir), pour le fait qu'on peut jouer jusqu'à 8 à condition d'avoir l'espace nécessaire, pour la diversité des pas de danse et leur rapide explication dans le bas de l'écran, pour les morceaux qui font aussi karaoké, etc. Il y a aussi un mode spécial entrainement qui prend un joueur en charge pendant une semaine et lui fait perdre x litres de sueur par jour, un mode solo, duo, trio ou quatuor (hein?) et un jeu spécial "Jacque à dit" (que j'aime encore bien), plus un tas d'autres défis que je n'ai pas encore découvert. 

J'ai transpiré (beurk) et me suis dépensée à fond dés la première chanson (c'est pour dire!), je vous laisse imaginer mon état après deux utilisations de plusieurs heures (deux à quatre environ). Hier je savais faire ça \o/, ce matin je ne savais plus faire que ça <o> et maintenant j'en suis là .o. mais ça en vaut la peine! Le seule reproche que je pourrais faire au jeux c'est qu'il fait travailler beaucoup beaucoup beaucoup les bras et très peu les jambes (il faudrait des capteurs sur une des jambes aussi, ce serait vraiment complet mais dix fois plus crevant :D). Il n'y a que 40 morceaux, certains diront que c'est beaucoup mais moi je suis une gourmande ! 

Dernier petit secret : mon morceaux/ma chorégraphie préféré(e) du jeu pour le moment c'est LMFAO - Rock party anthem (ok, en la regardant vous allez me dire qu'elle est facile, je vous met donc au défi de la refaire devant votre pc :D) 

Harder : Hey Boys Hey Girls - Chemical brothers & Crazy little thing called love (entre autres!)

Funny : This is Halloween - Danny Elfman

Voilà voilà, si vous avez l'occasion de l'achetez je vous y encourage ! :)

La licorne vaincra.

Bien, nous voilà déjà au vendredi et il me semble qu'on écrit terriblement mieux quand on a bu un petit peu. Non, c'est complètement faux, seules les licornes savent écrire. Alors j'ai mis du Chopin en boucle, un truc hallucinant mais je devrais vite changer ça avant de virer au vert fou (parce que oui, le classique me rend insomniaque). Et puis demain je dois faire les courses.
J'ai vu, dans un film étrangement dénué d'intelligence, un type plein de sueur et de cicatrices style Rambo, dire avec beaucoup de conviction "Tu sais Bill, la vie elle doit empirer avant de s'améliorer". D'un point de vue métaphysique, j'étais un peu perplexe quant à la théorie de ce jeune gueux mais quand on y réfléchis bien (avec ses neurones et tout) on doit bien admettre qu'il faut vider son verre avant de s'en faire servir un autre, n'est-ce pas? Hé bien, disons que Rambo a décrété que la vie était pareille : vous allez en chier mais après ce sera cool. Seulement, à force de se dire ça, on ne sait plus vraiment quand est-ce qu'on en chie, quand est-ce qu'on en chie pas et surtout, quand est-ce que vient le verre suivant. Ça, Rambo ne le dit pas. J'aurais dû me tourner vers Chuck Norris, évidemment plus apte à répondre à toutes ces questions.
Et pendant que je me masturbais la cervelle sans que ça ait la moindre répercussion à Beirut, le temps passait et mes cours ne s'étudiaient pas par eux-mêmes, fort malheureusement. Réconfort, réconfort, sur une banquette avec un cocktail juste en face de moi. "Ma foi, la vie est bien paisible quand on a du sucre et de l'alcool à profusion". Là, c'est le moment où je me réveille et je me dis "WAIT! Qu'est ce que je fous dans un bar alors que je dois bosser?!" que sans avoir eu le temps de finir ma phrase, je comprenais que la vie m'avait encore joué un coup de pute. Ha, vie sociale, tu m'emmerdes ! Néanmoins, cette fois je dois admettre que je n'ai pas perdu au change: mon cocktail était bon. Les trois autres aussi. Et la compagnie charmante.
Plus sérieusement, j'aime me lamenter sur mon bonheur le dos tourné au radiateur. Ça me brule complètement la colonne et je ressemble à un vieux chat qui bave en ronronnant bruyamment tel un patron fumant le cigare devant sa société. C'est de toute beauté. En boule avec un livre en main, de préférence n'importe lequel. J'aurais voulu trouver une fin merveilleuse avec des amants qui se retrouvent, un mariage, des princesses, des licornes, un paysage tout rose avec des nuages dans les tons bleus, pour faire genre Mickey sous LSD mais il est minuit et j'ai envie de faire un rêve sympa. Tout ce que je peux dire, c'est que Rambo a prêché la bonne parole, mon verre est plein !

Ps: on peut remplir un verre avec des passions, des amis, des études passionnantes. Je vous rassure, il ne s'agit pas d'amour. d'a- quoi?

A chaque fois, je découpe mon marque page en petits morceaux pour me faire des rappels de mes pages préférées.

 Parce que c'est un des plus beau passage de ce roman, je n'ai absolument rien à ajouter.

Franz Kafka - Récits posthumes et fragments.

Le temps qui t'est imparti est tellement court que, à perdre une seconde, tu as déjà perdu toute ta vie; car elle n'est pas plus longue, elle n'est jamais plus longue que le temps que tu perds. Alors si tu t'es engagé sur un chemin, poursuis-le quoi qu'il advienne; tu ne peux qu'y gagner, tu ne cours aucun risque, peut être qu'à la fin tu tomberas le vide, mais si tu avais fait demi-tour dés les premiers pas, si tu avais dévalé l'escalier, tu serais tombé dés le début, et non pas peut-être, mais sûrement. Alors, si tu ne trouves rien dans ces couloirs, ouvre les portes; si tu ne trouves rien derrière ces portes, il existe d'autres étages; si tu ne trouves rien là-haut, il n'y a pas péril en la demeure, grimpe de nouveaux escaliers. Tant que tu n’interrompras pas ton ascension, les marches ne s'interrompront pas; sous tes pieds qui montent il en pousse d'autres, toujours plus haut.

Recherche google au sujet d'une carotte qui a passé trop de temps en Afrique.

Bad.

J'ai envie d'être préférée.

En fait, pour des raisons de santé, je ne posterai plus que de la merde puissance 98787656 (alors que d'habitude c'est juste de la merde), parce que la merde c'est cool et ça fait chier les gens. C'est l'cas de le dire. J'ai envie de câlins, de chocolats, de bisous et de bonheur. J'ai envie d'être un chat volant qui chie un arc-en-ciel, j'ai aussi envie d'être une tartine au beurre mais ça c'est une autre histoire. En fait, comme le dit si bien mon cher Julien, je suis une princesse. En tant que princesse, je laisserai le peuple se battre en duel à l'infini du temps passé-présent-futur, juste pour mes beaux yeux (et un bicky burger avec les ognons séchés, pas trop chaud et emballé). Je passerai ma vie à lire, peindre et me brosser les cheveux tout en haut de ma tour. Avant ma transformation, je tenais quand même à vivre une dernière fois comme un manant, je vais pinter avec les deux hommes les plus chaleureux que je connaisse (du moins avec moi!) et puis tout le monde sera heureux. Ha les princesses ont toujours la classe, elles chient rose à paillette et leur pets c'est du Nina Ricci en concentré. Puis un jour, je vais rencontrer un vrai prince, pas un parfait (je me ferai largement chier) mais celui qui vient me déposer une fleur sur mon sac pour se faire pardonner, ou tout bêtement qui arrive à m'inviter au restau (soyons pas trop exigeant, c'est quand même un garçon!) mieux encore serait celui qui sait parler de ses sentiments ouvertement (aucun d'entre vous n'a su le faire jusqu'ici!) et là, ce sera le bon, le vrai, celui qui meritera deux sucres dans son café.. La vie est belle, on devrait mieux en profiter ! Non, j'rigole, elle est moche et cruelle, la vie c'est pas fait pour s'amuser. Mais j'm'en fou un peu là maintenant...

Tu sais pourquoi? Parce qu'on a mangé mes bonbons d'Halloween !

J'ai mangé tous les bonbons d'Halloween - Insolite

Halloween @ Walibi

C'est à Walibi que j'ai dépensé mes dernières économies à l'occasion de la dernière ouverture spéciale Halloween. Je n'ai pas regretté d'avoir légué mes 16€ d'entrée pour un parc qui était vraiment bien décoré, des zombies et des zombettes un peu partout pour nous courir après et trois maisons hantées tout simplement géniales! Seul bémol de notre aventure : le pass RIP (et non VIP) qui donnait accès à un Zombie Bar au milieu de l'étang. Nous, communs des mortels, on pouvait juste regarder de loin comme des pauvres petits malheureux. J'aurais vendu mon âme (et 15€ de plus) pour pouvoir y aller mais qui sait, j'aurais peut être été déçue une fois dedans. J'ai passé un bon moment avec Nad et Manou, malgré le froid-de-merde-de-novembre, merci à vous les filles !

J'adore ! Il y avait deux ou trois voitures retournées dans le parc!

WAKE UP !

Walibi nous fait une déco remake-pukkelpop.

Versace pour H&M - Mes yeux pleurent.

Soyons clairs: je suis tout à fait pour que les "grands couturiers" mettent leur nez (et leur créations) dans des magasins comme H&M en ayant un prix plutôt abordable (tout est relatif). Mais sachant qu'à la rentrée, j'étais déjà déçue-effarée-perplexe devant les couleurs, les tons et l'espèce de mélange vomitif que nous avait servi Zarra pour sa nouvelle collection, je ne pouvais être que "O____O" devant ce que Versace nous propose. 

Après avoir innocemment acheté mon magazine Vogue (parce que oui, j'avais envie et qu'il y avait un article sympa dedans pour une fois. Oui, il y a des articles des fois dans Vogue...), je me retrouve devant une image bizaroïde (et c'est peu dire) d'une femme sous néon sur laquelle on avait posé des loques style chine sophistiquée mais overshootée au LSD. Bref, ça me rappelle étrangement mes 15 ans et j'aime pas. Ces crachats fluorescents, ces robes coupées à la haches et probablement faite en tissu médiocre made in H&M, merci mais je ne compte pas payer 130€ pour ça, j'ai le même au marché pour 5€. Oh pardon, c'est vrai, ce qui compte c'est le fait que la robe ait été pensée par Donatella Versace, plus reine du ciseaux à peau que du ciseau à robe, si vous suivez. 

Évidemment, toute la collection n'est pas horrible. Il y a des choses portables à condition de le faire aux bonnes occasions. Il y a même une ou deux tenues vraiment très jolie. Mais de mon expérience, les personnes qui ont acheté des robes de collection spéciale h&m (cf Lanvin) ne les portent jamais. Va savoir pourquoi. Pour ma part, j'aurais préféré que Versace nous propose une collection facile à porter tout en gardant le chic de la marque. Enfin... On est bling bling ou on ne l'est pas!

[ Bien ] * [ Pas bieeen ] * [ La collection en entier ]

Benoîte Groult - Les trois quarts du temps.

Comment j'ai rencontré Benoîte Groult? Non, cher lecteur, je ne parle pas de rencontrer le boucher au coin de la rue mais plutôt de comment j'ai reconnu son enseigne. Ouais, pas très parlant comme exemple. C'est dans un documentaire sur le nazisme que je l'ai vue apparaître pour la première fois. Je n'ai toujours pas très bien compris ce qu'elle faisait dans un tel documentaire (mis à part le fait qu'elle ai vécu la guerre) mais j'ai trouvé que son mini discours avait un petit quelque chose d'attirant. En tout cas, j'ai levé le nez de mon bouquin pendant qu'elle parlait, grand signe d’intérêt de ma part. Et puis sa seconde apparition se fit sous forme d'un gros livre, dans les rayons de ma librairie Oxfam adorée. Et me voilà partie pour 542 pages, le genre de livre que j'aurais aimé traduire (et ce, de par mon métier, non par passion. Mais c'est du passé!) : les trois quarts du temps. Probablement pas son œuvre la plus connue mais tout à fait respectable.

"Romanesque traversée d'un destin semé d'impasses et d'illusions, mais aussi de passion et bonheurs: à travers les trois générations qu'elle évoque, de 1913 à nos jours, c'est tout le destin de la femme au xxe siècle que Benoîte Groult nous dévoile de façon magistrale." Ainsi est décrit le seul semblant de résumé sur le livre.

Mes extraits préférés (malheureusement je n'ai pas le temps de tous les recopier):

"Ses yeux s'écarquillèrent: ce corps d'homme déjà suffisamment inquiétant était affligé d'un appendice absolument extravaguant. Jeanne n'avait surement jamais vu ça! Le zigouigoui, comme son nom l'indiquait, le seul qu'elle connût d'ailleurs, ne pouvait être qu'une mignonne pendeloque et non ce machin oblong, rougeâtre et tuméfié, qui tenait debout tout seul et ne semblait pas faire partie du corps d'Adrien. Tous les hommes n'avaient pas ça, ça se saurait. Et puis comment le caseraient-ils dans un pantalon? Non, son mari avait une anomalie, comme Cyrano. Ou un abcès. Voilà. Ça ne pouvait être qu'un abcès le pauvre. Le jour de son mariage!"

"C'est ce qu'il y a de plus terrible dans la vie de famille: ne jamais pouvoir effacer son ardoise. On traine son enfance comme un boulet et les parents vous ligotent en vous rappelant sans cesse vos antécédents. La merveille avec toi, c'est que tu ne sais pas quelle petite fille j'ai été."

Je ne peux pas dire que je suis complètement dingue de ce livre, il est très long, parfois trop. Certains passages sont tirés en longueur par des descriptions bien souvent inutiles mais il a l'avantage de nous donner une bonne idée des personnages, on entre dans leur vie, leur intimité et on devine au fil des pages quels sont leur traits de caractère. Par contre, ce que j'ai vraiment adoré c'est la lente évolution d'une femme qui, visiblement, était née pour servir de soubrette et de racle merde aux hommes mais qui fini par prendre une certaine indépendance et "se venge de la vie". Par moment, j'avais vraiment envie de crier sur le livre "mais bon dieu, te laisse pas faire comme ça!". Et puis je me suis rendue compte que "quand on aime, on est toutes pareilles". Je ne sais pas si ces 542 pages ont changé ma façon d'être mais elles m'ont fait du bien.

Faites vous-mêmes votre malheur de Paul Watzlawick.

 Paul Watzlawick, membre fondateur de l'école de Palo Alto, est né en Autriche en 1921. Il est docteur en philosophie et a exercé la psychanalyse à Zurich. Vous situez le personnage et tout le monde est content ! Bref, Olga m'a gentiment prêté ce petit livre que j'ai trouvé plutôt agréable à lire. Mais comment prouver son efficacité sans en citer quelques passages? En effet, le titre n'est pas vendeur et c'est bien pour ça que je me rabats sur ces extraits. Bonne lecture !

"On est désormais suffisamment entrainé, et manifestement assez talentueux, pour passer du corps au monde extérieur. On commencera par les feux réglant la circulation. On aura sans doute déjà remarqué leur tendance à demeurer au vert tant qu'on en est éloigné, pour passer brusquement à l'orange puis au rouge à l'instant même ou l'on s'en approche. Si l'on parvient à résister à la voix de la raison, qui souffle qu'en moyenne on doit rencontrer autant de feu verts que de rouges, on est sur la bonne voie. Il ne reste plus, sans trop savoir comment, qu'à s'arranger désormais pour additionner tous les nouveaux feux rouges à ceux qui ont déjà contraint à s'arrêter dans le passé, tandis que les feux verts cesseront tout bonnement d'impressionner la conscience. Très vite, un soupçon prendra corps dans l'esprit: on se heurte à des pouvoirs hostiles et inconnus dont les manigances , loin d'être limitées au territoire de la ville, voire de la région dont on est originaire, ont la faculté de suivre partout leur victimes, fût-ce à Oslo ou Los Angeles. Ceux d'entre les lecteurs qui ne conduisent pas pourront découvrir que leur file d'attente à la poste ou à la banque est toujours celle qui avance le plus lentement ou que leur avion décolle toujours de la porte d'embarquement la plus éloignée du comptoir d'enregistrement. "

[ Dans le livre, extrait de George Orwell - Revenge is Sour ]

"Il serait absurde de reprocher à un juif, autrichien ou allemand, de vouloir se venger des nazis. Dieu sait ce que les griefs de cet homme-là en particulier pouvaient être, quels comptes il avait à régler; très vraisemblablement, sa famille entière avait été assassinée; et, d'ailleurs, un coup de pied décoché en passant à un prisonnier (le nazis) est vraiment bien minuscule comparé aux atrocités du régime hitlérien. Mais ce que cette scène, comme bien des choses vues en Allemagne, m'a permis de comprendre, c'est que la notion même de vengeance et de punition n'est qu'une rêverie puérile. A proprement parler, la vengeance n'existe pas. La vengeance est un acte que l'on brûle de commettre alors que l'on est impuissant et parce que l'on est impuissant: dés que le sentiment d'impuissance disparaît, le désir de vengeance s'évapore avec lui."

"Comme nous l'avons vu dans l'introduction, il est à tout le moins difficile, sinon impossible, de définir le bonheur et la satisfaction en termes positifs. Mais voilà qui ne devrait pas dissuader les parangons de vertu de leur attribuer un caractère négatif. Comme le lecteur le sait probablement déjà, la devise officieuse du puritanisme est: "fais ce que tu voudras, à condition de n'en tirer aucun plaisir." Et il existe effectivement des gens qui jugent indécent de prendre plaisir à quoi que ce soit dans un monde tel que celui où nous vivons aujourd'hui. Et, certes, il devient difficile de jouir ne serait-ce que d'un verre d'eau à l'instant où l'on sait qu'un demi-million de civils innocents sont en train de mourir de soif dans la moitié occidentale de Beyrouth. Mais, à supposer même que le bonheur mondial soit pour demain, les pessimistes calvinistes auraient encore des raisons d’espérer. Ils pourraient toujours avoir recours à la recette de Laing en reprochant à leurs interlocuteurs innocemment heureux: "comment oses-tu t'amuser alors que le Christ est mort sur la croix pour ton salut? Tu crois qu'il s'amusait, lui?" Le reste n'est plus que silence gêné."

~ Ça m'a donné envie de lire un autre de ses livre : Comment réussir à échouer (on me reconnait bien là). Et aussi Est-ce que tu m'aimes? *vraiment de Ronald Laing.

Halloween Party : résultat des costumes !

Chose promise, chose due, voici un aperçu de nos costumes d'halloween ! 

Ma foi, on était bien entourées u_u

HAPPY HALLOWEEN !