28/12/2011

Encore puls de flims sur le cyclimse !

Grâce à une liste minutieuse réalisée sous les conseils de Minusc et mes envies, et les images que le Mad poste régulièrement sur facebook, j'ai eu le plaisir de (re)découvrir ces trois films. J'allais dire "tout en douceur" puis je me suis rappelé d'une scène bien sanglante de No country for old men donc ma fin d'intro est complètement ratée. Je vous invite à en créer une dans votre tête.

La famille Tenenbaum.

De son titre original The Royal Tenenbaums, ce film réalisé par Wes Anderson dont je n'ai vu qu'un autre film; The Darjeeling Limited (pas mal non plus mais j'y reviendrai une autre fois) méritait un arrêt sur mon blog. J'en viens directement au vif du sujet (l'histoire, oui oui oui) parce que je suis sur ma pause midi et j'ai pas le temps de faire de grandes envolées lyriques (pour le moment).
Selon wikipédia; Pour réintegrer sa famille, Royal Tenenbaum fait croire à son ex-femme et à ses enfants qu'il est atteint d'un mal incurable et qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre.

J'ai trouvé ça un peu court. Pas vous?
Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Un maître de la finance, une dramaturge et un joueur de tennis. Un jour, papa Tenenbaum foire tout et sa femme demande le divorce. Ce qui entraine, comme il arrive parfois, une chute dans le développement géniesque des enfants. Nous arrivons 20 ans plus tard pour découvrir comment leurs vies ont changé et la façon dont leur père va tenter de réintégrer la famille (parce qu'entre temps il a dépensé tout son argent 'voyez).

Une chose que j'ai trouvé intéressante, c'est la durée du tournage qui n'a été que de deux mois. J'ai du mal à comprendre comment on peut être si efficace en si peu de temps mais le résultat y est! En outre, j'ai trouvé le casting vraiment pas mal : Gwyneth Paltrow, Ben Stiller, Luke Wilson, Owen Wilson, Bill Murray, etc. C'est pas mal de retrouver des acteurs comme Ben Stiller et Owen Wilson dans un film qui ne fait pas grosse production, humour gras et saucisson.

On peut dire que La Famille Tenenbaum était le glaçon dans mon Ice Tea. Ma phrase n'a aucun sens mais j'adore l'ice tea bien froid.



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Where the wild things are.

Au départ, Where the wild things are est un album illustré pour enfant de Maurice Sendak dont j'avais un exemplaire si mes souvenirs sont bons (c'était ma conception du monstre parfaitement terrifiant qui vivait dans mon grenier). Et puis en 2009, Spike Jonze nous fait le plaisir de l'adapter au cinéma dans un film tout émouvant et sauvage à la fois. Chez les francophones, on lui donnera le nom étrange de Max et les Maximonstres.  

 Max, petit garçon comme plein d'autres, touché par la séparation de ses parents, se sent seul et incompris. Lorsque sa mère décide d'inviter son nouveau compagnon à diner chez eux, Max devient fou et la mord. S'ensuit une course poursuite où le petit fini par s'enfuir sur la mer grâce à un petit bateau. Un peu plus tard, il atterrit sur une île peuplée de monstres (des gentils monstres tout doux qu'on appelle les maximonstres). Ces derniers sont en quête de bonheur, ils se sentent un peu paumés dans leurs relations, ont des réactions imprévisibles (comme les monstres quoi) jusqu'à ce que Max les rejoigne et se fasse passer pour leur roi...

Je ne savais pas que le projet d'adaptation était en cours depuis 1997 et qu'au départ il devait s'agir d'un film d'animation (avec la coopération de Tom Hanks au niveau de la production). Ensuite Spike Jonze a mis son nez dans l'histoire et on en a fait un film. J'adore, j'adule, j'admire Max Records qui joue le petit garçon, Max. Il est trop mignon! Et et et même que ce gosse il est né le 18 juin comme moi! :D (bon ok j'me calme)

Le film est à voir si vous avez besoin d'un petit moment plein de douceur, de rêver un peu, d'entrer dans un univers à part et que vous avez des glandes lacrymales à toute épreuve! :)




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No country for old men.

Alors, alors, alors, gros dossier que ce film! Mais je vais essayer de faire court et vite (quitte à rester sur ma faim). No country for old men est un film des frères Cohen (Joel et Ethan) qui sont quand même vachement connus. Bon, d'accord, pour ceux qui ne connaissent pas : The Big Lebowski, O'Brother (mon préféré), Intolérable cruauté, Ladykillers, Burn After Reading (mon deuxième préféré) (vous devez au moins en connaître un là dedans ^^). J'ai toujours aimé leurs films sans vraiment savoir dire pourquoi mais dans tous ceux que j'ai vu il était question du principe "le chat et la souris". Deux personnes (voire même plus) se poursuivent, se chassent pour des raisons quelconques, parfois sans réelle raison, bref il y a toujours un moment où je me retrouve avec des yeux ronds "Et qu'est-ce qu'il se passe maintenant?! Ma tête?! Où est ma tête??"
J'avais déjà jeté un coup d'oeil à certaines scène de No Country for Old Men, je n'avais malheureusement pas le temps de tout voir et c'est vraiment hier que je m'y suis mise à fond. Sans regrets, évidemment. Bon, je dois avouer que la fin m'a laissé perplexe mais je ne peux pas la raconter, pour des raisons évidentes u_u
  
Texas, 1980. Alors qu'il chasse près de la frontière du Mexique, Llewelyn Moss (Josh Brolin) découvre par hasard les cadavres d'une bande de trafiquants de drogue et une mallette contenant deux millions de dollars dont il s'empare. Il se retrouve poursuivi par Anton Chigurh (Javier Bardem), un tueur psychopathe engagé initialement pour récupérer l'argent, et le shérif Bell (Tommy Lee Jones), un homme vieillissant et désabusé... [Merci Wiki]

Javier Bardem est surpuissant dans son rôle de tueur détraqué mais non moins extrêmement calme (ce qui le rend encore plus terrifiant), jouant avec la vie des gens en utilisant une pièce. Mon personnage préféré, c'est le shérif Bell interprété par Tommy Lee Jones (que j'aime plutôt bien en général et qui vieillit bien je trouve) qu'on voit un peu perdu dans toute cette cavalcade, on sent la fin d'une époque et le vieux chef désabusé n'arrive pas à s'adapter. C'est vraiment bien fait, on a pas besoin de beaucoup de temps pour cerner la personnalité des personnages, les plans sont encore pas mal foutu et le suspense est souvent à son comble. Bref, ça pourrait ressembler à l'un de mes cauchemars récurrent où je me fais pourchasser par un tueur fou et où j'invente un tas de bazar pour m'en sortir mais finalement je me laisse mourir par fainéantise.
Une raison de plus de voir ce film (ou l'un de ceux que j'ai cité plus haut): les dialogues. De tout les films que j'ai vu, ceux-là ont les dialogues les mieux ficelés, les plus subtiles et merveilleusement bien construit que j'ai jamais vu!  


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